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Les potins de «Le Prétoire» : Crise au sein de la mouvance présidentielle A quel jeu joue Moussa Mara ?

La mouvance présidentielle traverse une crise de confiance entre les différentes composantes de cette famille politique soutenant l’action du président de la République. D’un côté les caciques de cette alliance conduite par son président Boulkassoum Haidara, de l’autre l’ex-Premier ministre Moussa Mara. Jusqu’où nous mènera cette lutte de leadership au sein de la coordination pour la majorité présidentielle ?

 Moussa Mara pm premier ministre chef gouvernement parti yelema primature discours

Selon des indiscrétions, l’ex-Premier ministre Moussa Mara est en train de battre le pavé pour la constitution d’un groupe d’intellectuels pour suivre la mise en œuvre de l’accord d’Alger. Toute chose qui sonne mal dans l’oreille de certains élus, cadres et barons de la mouvance présidentielle. Pour la simple raison que ce dernier, après avoir été éjecté de son poste de Premier ministre est en train de jouer à un jeu que ses camarades de la mouvance qualifient de douteux. Car sa démarche pour la création de ce groupe d’intellectuels est faite de manière solitaire et beaucoup de barons de la mouvance pensent qu’il a une idée non élucidée derrière ses intentions. Le hic dans tout ceci est que Mara veut se baser sur certains élus de sa famille politique pour lancer son groupe d’intellectuels, mais la chose la plus curieuse est que le président du parti Yéléma ne dispose que d’un seul député au sein de l’Assemblée nationale. Toute chose qui fera dire à un élu du peuple que les intentions de l’ex Premier ministre n’est pas un  événement majeur et pense que cela n’ira pas loin. Et de conclure que, malgré tous les agissements des leaders de la mouvance présidentielle, eux députés de l’Apm ont décidé de rester unis pour soutenir les actions du président IBK. Que cache cette dernière trouvaille du Premier ministre déchu ?

 

MALI

Vous avez dit démocratie? 

Alors que le Président malien est reçu dans divers sommets internationaux et à l’Elysée en tant que démocrate modèle, que disent les faits au Mali ? Alors que les combats au nom de la démocratie ont fait trembler le pays ces derniers mois, alors que cette même démocratie a réuni un parterre impressionnant d’hommes d’État dans notre capitale pour apporter leur soutien au nouveau chef de l’exécutif malien en 2013, où en sont la démocratie et l’État de droit tant annoncés et attendus ? Le Président IBK, lors de sa prestation de serment, a juré solennellement de respecter et de défendre fidèlement la Constitution malienne. Le bilan de ces premiers mois d’exercice du pouvoir conduit cependant à s’interroger car les irrégularités juridiques et les manifestations d’un glissement vers l’autocratie ne manquent pas d’éveiller l’attention et l’inquiétude. En effet, la constitution parle de la défense du territoire national et de la souveraineté de notre Maliba. Mais cela fait des mois que Kidal n’est plus dans le giron de l’Etat malien. Sans oublier que l’armée est absente depuis la fameuse visite de l’ex Premier ministre Moussa Mara dans cette partie du territoire national. Il s’agit bel et bien d’un viol de la Constitution. Ces événements préoccupants qui marquaient les prémisses de la nature autocratique du pouvoir ne semble pourtant pas avoir ému outre mesure les Maliens ni le reste du monde.

 

MALI-FRANCE

Quand accord de défense rime avec monopole commercial

Le 16 juillet 2014, le Mali et la France signaient un nouvel accord de défense, remplaçant celui de 1985, qui a été signé entre le Président Moussa Traoré et son homologue français. Que savons-nous de ce nouvel accord ? La presse a relayé quelques déclarations autour de cette signature et c’est essentiellement la transparence de ce nouvel accord qui est mise en avant. Il ne comporterait en effet aucune clause secrète. Il semble prévoir que la France prenne la responsabilité de la formation de la nouvelle armée malienne. Malgré ces brèves déclarations, on ne peut que s’interroger sur la réelle transparence de ces accords dont le contenu est livré avec une telle modération. De ce que l’on sait, certains points sont déjà contestables. En effet, on peut se demander s’il est sain de confier la formation de l’armée malienne à l’ancienne force coloniale, toujours très présente dans le pays dont elle est toujours le premier partenaire commercial. Il semblerait, d’après le peu d’informations publiques, que la France allait devenir le principal fournisseur en matériel militaire. Ces achats de matériel, en marge des règles du marché, sont-ils propices au contribuable malien qui devra payer la note finale? Il est choquant de voir ainsi des monopoles protégés agrandir la longue liste des privilèges distribués par le Président malien à ses amis et connaissances.

 

GROGNE SOCIAL A KANGABA                 

Le sous-préfet Mamadou Dao décrié

Rien ne va plus entre la population du cercle de Kangaba et l’actuel représentant de l’Etat, en l’occurrence Mamadou Daou. Selon nos sources, le différend qui les oppose est relatif à l’accès à la carte d’Identité Civile. Aujourd’hui, l’acquisition de ce précieux sésame relève du parcours du combattant. Ce n’est pas souvent la pénurie de carte qui constitue le nœud du problème  mais son coût  d’acquisition. A la différence des  autres contrées du Mali où on « achète » la carte moyennant une somme forfaitaire de 2500 FCFA, à Kangaba c’est tout a fait le contraire. Pour cause, l’actuel sous-préfet a fixé un prix  exorbitant variant entre 7000 FCFA et 10000 FCFA. Ainsi, la population du cercle n’arrive pas à digérer cette volonté du sous-préfet qui veut casser du sucre sur leur dos. A en croire nos sources, quand la population a commencé à se plaindre du coût de la carte, il  aurait répondu qu’il s’est procuré de ces pièces par des moyens presque complexes et que cela ne lui permet pas de céder à certains prix. « Ceux qui n’ont pas cette somme peuvent aller à Bamako pour prendre leur carte », rétorque-t-il à ses interlocuteurs. Cet état de fait frise le ridicule. On se demande souvent si l’on vit dans le même pays. Certains responsables abusent souvent  de leur pouvoir sur des pauvres populations, qui, pour la plupart méconnaissent leur droit. Ils sont prêts à tout pour se faire de l’argent  quitte à piétiner les droits fondamentaux de leur compatriote. Et pourtant, l’accès à la carte d’Identité de son pays est un droit inaliénable. La population du cercle de Kangaba n’entend pas se laisser faire. Une marche grandiose de mécontentement est en vue pour dénoncer cette injustice du sous-préfet. Il urge pour le département de tutelle de prendre les dispositions idoines en la matière pour recadrer ses subalternes avant qu’il ne soit trop tard. Comme dirait l’adage «  A force d’acculer la chèvre, elle finit par mordre ».

SOURCE : Pretoire

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