En attendant l’ultime verdict de l’affaire Bakary Togola et consorts, que le ministère public a portée devant la Cour Suprême après des assises jugées mitigées, nombre d’observateurs restent encore sur leur faim et se lassent déjà d’attendre l’issue des enquêtes annoncées tambour battant sur le comportement des magistrats ayant tranché l’affaire.
Il se susurrait, en effet, des présomptions de prévarication et d’achat du verdict des assesseurs à coups de pactoles ayant permis aux présumés coupables de détournement de fonds, à hauteur de milliards de francs d’associations et coopératives paysannes, de bénéficier d’un acquittement. Seulement voilà : depuis qu’on en parle sur le bout des lèvres, aucune démarche n’a été effective dans le sens d’une interpellation des magistrats indexés. Autant dire que les hautes autorités judiciaires y ont renoncé à cause des obstacles judiciaires auxquels elles pourraient s’être heurtées. Car selon les textes en vigueur en la matière, les magistrats du siège aux assises sont astreints aux principes d’un secret de la délibération même après la cessation de leur fonction. Toutes choses que violerait leur soumission à n’importe quelle forme d’inspection judiciaire.
Rassemblées par la Rédaction
Source: Le témoin