Il était l’un des plus grands chirurgiens généralistes de l’infirmerie hôpital de Kati avant son rappel à Dieu. Victime d’une crise endémique, le médecin colonel-major Sidiki Bérété a été évacué à Tunis par la hiérarchie militaire mais hélas. Celui qui, de ses mains talentueux a sorti de milliers de ses compatriotes des atrocités des maladies, perd le lundi 26 novembre 2018 son ultime combat loin de son pays.
Hé oui ! Chaque être répondra un jour devant l’incontournable vieille dame mais y passer tôt laisse amis, parents, collègues, compagnons d’armes dans la douleur.
C’était un 17 mars 1957 quand le Médecin Colonel-major Sidiki Bérété voyait le jour à Sikasso. Il y entame ses études pour se retrouver en 1984 à l’école de médecine du Point G. Il entre à l’EMIA spéciale en 1987 après son service national des jeunes. Officier de la 13ème promotion de l’EMIA, promotion Capitaine Souleymane Kassambara, il s’envole pour la France et le Maroc pour décrocher d’autres diplômes, notamment le diplôme de la médecine de catastrophe et celui de la chirurgie générale.
Des opérations au nord du pays, il en a participé entre 1990 et 2011, Kafo, Dambé, Djiguintugu, Benso, Badenko. Tombé bistouri en main, le Médecin colonel-major Bérété laisse dernière lui une épouse et 3 enfants plusieurs de ses malades inconsolables. Dors en paix grand chirurgien.