Quoiqu’on dise, les Forces Armées Maliennes ne déméritent pas. Qu’on veuille se servir de leurs noms pour assouvir son intention politique est inadmissible, car leur domaine d’action est bien connu. Pendant que notre pays traverse des moments difficiles, d’aucuns trouvent l’occasion de monter les uns contre les autres.
A la veille des scrutins présidentiels dont la date du premier tour est connue, des politiques, visiblement aux abois, s’inscrivent dans une dynamique de retourner l’armée contre le pouvoir.
Personne ne doit se réjouir des difficultés auxquelles le pays est confronté, au point de s’en servir comme fonds de commerce. Les FAMA sont sur tous les fronts aujourd’hui : la lutte antiterroriste, la sécurisation des institutions de la Républiques, etc. Durant les 72 heures du président IBK à Ségou, nos forces armées de sécurité ont démontré leur professionnalisme et pédagogie dans les airs, sur la terre et sur l’eau.
Au moment où nous civils, dormons placidement, elles deviennent nos anges gardiens, dans nos maisons, dans les rues, la brousse, sur nos routes, dans la nuit « noire ».
Le devoir de la Cité est de les mettre dans les conditions optimales pour bien mener leur mission. Même si ces conditions ne sont pas cent pour cent aujourd’hui, et cela ne le sera jamais pour nous les Humains, insatiables que nous sommes quels que soient l’amélioration des conditions, des actions palpables sont en cours au profit des FAMA.
Notre devoir est de rester unis et soudés derrière les FAMA et non s’en servir comme fonds de commerce politique.
L’heure n’est point à ces querelles politiques. Le Mali a besoin d’entente, de cohésion sociale et de rassemblement autour des FAMA, qu’on soit de l’opposition ou de la majorité.
DACK
Icimali