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Torture des berets rouges à kati : Des cigarettes éteintes dans les oreilles, contraints de boire leur propre urine

De nombreux détenus ont affirmé avoir été victimes de brûlures de cigarettes sur différentes parties du corps et ont montré les cicatrices de ces brûlures à la délégation d’Amnesty International. Un détenu a confié à la délégation d’Amnesty International : « Ils m’ont donné des coups, puis ils ont pris un paquet de cigarettes Dunhill. Ils ont commencé à fumer et ils les ont éteintes à douze reprises sur mon corps. Une cigarette a été également éteinte dans mon oreille gauche. Ils m’ont ensuite jeté, les pieds et les mains attachés dans une cellule où se trouvaient d’autres détenus. »

 

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La torture visait avant tout à extorquer des aveux. Un détenu a raconté à Amnesty International : « Ils nous ont demandé d’avouer que nous voulions faire un coup d’État. Ils nous ont fait coucher sur le ventre, ils nous ont menottés les mains dans le dos et les ont liées à nos pieds. L’un des militaires a enfoncé un chiffon à l’aide d’un bâton dans nos bouches. On ne pouvait plus parler et encore moins crier. Parfois, un militaire tirait sur la corde qui liait les menottes à nos pieds, c’est la position connue sous le nom de « nègèsoni », la bicyclette, en tirant sur la corde, les pieds font un va et vient comme quand on pédale . »

Au camp militaire de Kati, les hommes de troupe ont été séparés des officiers et ont été détenus dans des conditions inhumaines et dégradantes. Ils ont tous été enfermés dans une cellule de cinq mètres carrés, certains pendant 46 jours. Ils ont été privés de tout accès au monde extérieur, sans aucune possibilité de se mouvoir dans cette cellule qui a contenu jusqu’à
plus de 80 personnes. Détenus en sous-vêtements, les prisonniers ont été contraints de faire leurs besoins dans un sac en plastique et ont été privés de nourriture pendant les premiers jours de leur détention. Certains détenus ont été régulièrement extraits de la cellule pour être passés à tabac. Un détenu a raconté à Amnesty International : « La nuit du 1er mai, nous
étions au nombre de 37. Les jours suivants d’autres détenus, dont des étrangers, nous ont rejoints. Pendant les premières soixante-douze heures, nous n’avons rien eu à manger ni à boire. Nous avons été contraints de boire notre propre urine, nous n’avions pas le choix. Le 1er mai, trois militaires de Kati ont pris au hasard dix détenus, qui comme les autres, avaient les
mains attachées dans le dos. À tour de rôle, les gardes leur ont noué une corde autour du cou, puis l’un d’eux a appuyé
fortement sur la corde avec sa chaussure pour l’étrangler

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