Le Mali, la Guinée et le Burkina ont fait le premier pas envers la CEDEAO lors d’un sommet de l’Union Africaine, mais l’organisation régionale avait alors répondu en aggravant les sanctions contre les dirigeants des pays concernés, a rappelé le chef de la diplomatie malienne.
Abdoulaye Diop a également pointé du doigt la complexité actuelle de mener des échanges car il est toujours interdit de voyager dans la plupart des pays de la région, à l’exception du Togo.
“Comment je vais parler à tout ceux qui viennent aujourd’hui dire: ‘Il faut dialoguer’? Il faut admettre les erreurs commises et nous laisser prendre le chemin qu’on a pris”, a tranché le ministre.
Il a tenu à souligner que la décision du Mali, du Niger et du Burkina de quitter la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest était “irréversible”.
Les trois pays ont annoncé leur retrait de la CEDEAO en janvier dernier. Ils avaient alors invoqué l’absence d’assistance dans leur lutte contre le terrorisme. L’organisation, qui ne compte plus que 12 membres, les a appelés à reconsidérer leur décision.