Dans une missive écrite à la main et rendue publique, les cellules de Daesch dans le Grand Sahara ont récemment revendiqué l’assassinat de plusieurs personnalités. Parmi celles-ci figurent notamment Hamada AG Mohamed, un notable de la communauté Imouchagh. Son enlèvement avait été signalé, le 16 mai dernier, chez lui à Tinhabou, localité située à environ 50km au Nord-Est de Douentza, dans le centre du pays. Autre personnalité que le groupe déclare avoir tué c’est Youssouf Ag Noh dit Akhalchoch, un combattant du GATIA. Son assassinat est intervenu le 15 Avril à Gossi alors qu’il se trouvait dans un garage mécanique pour réparer son véhicule. Enfin, la dernière personnalité à boucler cette liste macabre c’est Alhassane Ag Ibrahim, sous-préfet de Ouinerden, dans la commune de Gossi. Il avait été abattu chez lui à Gossi, le 29 Avril.
Dans cette missive, le groupe a également établi une longue de personnalités devant subir le même sort dont le Général Gamou qui conduit actuellement les troupes du GATIA dans le cadre d’une coalition avec celles du MSA de Moussa Ag Acharatoumane pour traquer les éléments de Daesch dans le Grand Sahara. Rappelons que ce n’est pas la première fois que le Général Ag Gamou fait l’objet de menace de morts. Le même groupe lui avait adressé missive dans ce sens, fin juin 2017, dans laquelle lui et Moussa Ag Acharatoumane ont tous deux été menacés de mort. L’Etat islamique les accusait de « collaborer avec la France dans la lutte contre les terroristes ».
Il faut préciser que ces deux mouvements ont démantelé la quasi-totalité des bases que disposait Daesch dans la Grand Sahara dans la région de Ménaka. Des organisations internationales affirment que le chef de cette branche à savoir Adnan Abou Al-Walid Al-Sahraoui était même grièvement blessé suite à des affrontements opposant ses éléments aux combattants de la Coalition MSA-GATIA.
Kibaru