Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, près de 800 000 personnes se suicident chaque année. Pour chaque suicide, on dénombre de nombreuses autres tentatives de suicide chaque année. La tentative de suicide est le principal facteur de risque de suicide ultérieur dans la population générale.
Troisième cause de mortalité chez les 15-19 ans, 79% des suicides surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
L’ingestion de pesticides, la pendaison et les armes à feu sont parmi les méthodes de suicide les plus répandues dans le monde.
Toujours selon OMS, chaque suicide est une tragédie qui touche les familles, les communautés et des pays entiers, et qui a des effets durables sur ceux qui restent. Le suicide intervient à n’importe quel moment de la vie et était la 2e cause de mortalité chez les 15-29 ans dans le monde en 2016.
Si le lien entre suicide et troubles mentaux (en particulier la dépression et les troubles liés à l’usage de l’alcool ou drogue) est bien établi dans les pays à revenu élevé, de nombreux suicides ont lieu de manière impulsive dans un moment de crise et de défaillance de l’aptitude à faire face aux stress de la vie, tels que les problèmes financiers, une rupture, une maladie ou une douleur chronique.
De plus, les conflits, les catastrophes, la violence, la maltraitance ou un deuil et un sentiment d’isolement sont fortement associés au comportement suicidaire.
” Les taux de suicides sont également élevés dans les groupes vulnérables confrontés à la discrimination, tels que les réfugiés et les migrants, les populations autochtones, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou intersexuées (LGBTI), et les prisonniers. Le risque de suicide le plus important est de loin une précédente tentative de suicide.” OMS
On estime que près de 20% des suicides dans le monde sont dus à l’intoxication par les pesticides, pour la plupart dans les zones agricoles ou rurales de pays à revenu faible ou intermédiaire. Parmi les autres méthodes communément utilisées figurent la pendaison et les armes à feu.
Le suicide est un problème complexe, aussi les efforts de prévention nécessitent-ils une coordination et une collaboration entre de multiples secteurs de la société, dont le secteur de la santé et d’autres secteurs, tels que l’éducation, l’emploi, l’agriculture, l’industrie, la justice, le droit, la défense, la politique et les médias. Ces efforts doivent être complets et intégrés car aucune approche utilisée seule ne peut avoir un impact sur une question aussi complexe.
AFANOU KADIA DOUMBIA, stagiaire
Source: Malijet