Les caciques du RPM ont presque atteint leur objectif: déboulonner le Premier Ministre Moussa Mara au profit d’un Rpmiste bon teint. Mais, si IBK a cédé à la pression, il a visiblement décidé de payer ses contradicteurs en monnaie de singe.

 
Ce qui devrait être une victoire nette et sans bavure du RPM serait peut-être une cuisante défaite, du moins, au regard de ces confidentes de palais. En effet, des informations parvenues au grand manitou, entendez IBK, font état de consultations mystiques de la part de certains hauts responsables du parti. Des consultations visant à conditionner IBK afin qu’il cède face à la demande, voire à l’exigence du parti. En clair, IBK accuse Tréta et les siens d’avoir suscité une crise artificielle dans le seul but d’obtenir le poste de Premier ministre. Et de grands marabouts et féticheurs ont été sollicités pour ce faire. Inacceptable, selon le maître des céans, informé de cette démarche.
En représailles, IBK a donc décidé de se débarrasser de son Premier ministre, Moussa Mara, par surcroit très gênant, mais sans accéder à la demande des responsables de son parti. Il nous revient de sources bien introduites, que le boss entend se défaire de Tréta et de son clan au sein du gouvernement. En somme, pas question de reconduire le chef des mutins au risque de voir l’histoire se répéter.
En plus de Tréta, d’autres départs sont annoncés. On parle en l’occurrence de Moustapha Ben Barka, ministre de l’Industrie et de la promotion des investissements. Il drainerait beaucoup trop de problèmes du goût de son employeur. Celui des sports, Amion Guindo, serait également concerné… Bref, l’on parle de plus en plus dans l’entourage du président, d’un gouvernement d’union nationale. Et dans ce cas, les possibilités d’entrer dans le gouvernement se rétrécissent ussi bien pour les cadres du Rpm que les opportunistes de la 25è heure qui ont fait main basse sur le pouvoir depuis l’investiture du Président IBK.
Si aucune date n’a été retenue dans la perspective de ce remaniement, troisième du genre depuis l’investiture d’IBK, l’on pense qu’il interviendra après la fête Aïd El Fitr ou la fête de Ramadan.
Batomah Sissoko

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