Le président de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (APBEF), Bréhima Amadou Haïdara, par ailleurs Directeur général de la BDM-SA, était au premier rang des invités à suivre la cérémonie de lancement de la Semaine de l’inclusion financière au siège de la BCEAO Mali. Il a assuré que  » les banques ont déjà développé beaucoup de produits digitaux. Car la digitalisation c’est la banque d’aujourd’hui, c’est la banque de demain ».

Cette semaine de l’inclusion financière, organisée par la BCEAO, qui est à sa 2è édition, est une semaine importante pour le secteur bancaire. Parce que, qui parle d’inclusion financière, parle des évolutions dans ce secteur. Je salue cette initiative de la Banque Centrale. Nous venons d’écouter les autorités de l’UEMOA, notamment le ministre des Finances et du Budget du Sénégal et le Gouverneur de la BCEAO, qui ont tous deux démontré les enjeux de cette Semaine et qui va, je l’espère, contribuer à booster la bancarisation dans notre sous-région« , a indiqué le président de l’APBEF.

Parlant de la contribution des banques pour la mise en œuvre de cette digitalisation, Bréhima Amadou Haïdara d’affirmer que  » les banques sont aujourd’hui des acteurs majeurs en ce qui concerne la digitalisation. Car la digitalisation, c’est la banque d’aujourd’hui et la banque de demain et les banques se sont inscrites dans cette évolution majeure. Nous avons développé beaucoup de produits digitaux pour permettre à nos clients d’être à l’heure de la digitalisation. En tout cas, certaines banques ont déjà lancé des produits dans ce domaine et d’autres suivront« .

Cependant, cette digitalisation passe aussi par la participation des sociétés de téléphonie mobile qui développent aujourd’hui le mobile money. A ce niveau, le Patron des patrons des banques maliennes est convaincu que  » les banques et les sociétés de télécoms ne sont pas en concurrence mais en complémentarité « . Sur ce sujet, son opinion se résume ainsi :  » vous savez les gens qui ont toujours pensé qu’il y a une compétition entre ces deux acteurs, mais il y a plutôt une complémentarité. Les banques ont su profiter des avancées technologiques dans ce secteur et il y a aujourd’hui une véritable synergie entre les banques et les sociétés de téléphonie mobile.

Nous utilisons leurs avancées technologiques, qui nous permettent de diffuser davantage nos produits auprès des populations et de contribuer à l’inclusion financière « .

Quant au Conseiller du Directeur national de la BCEAO, M. Youssouf IBrahim Coulibaly, il a ajouté que «  l’inclusion financière est un puissant élément qui permet de booster le développement des économies, de briser les frontières de la finance. On s’est rendu compte aussi que pour que cette inclusion financière aille plus loin, il faut s’appuyer sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication comme le téléphone, l’internet et tous les autres moyens de communication qui peuvent accélérer son développement…»

Il a aussi ajouté que «l’un des piliers de l’inclusion financière sera la digitalisation. Ce projet au niveau de l’espace UEMOA va s’appuyer sur tous les acteurs. Le premier acteur, c’est l’Etat qui est un catalyseur de l’économie, c’est le plus grand opérateur économique. Ensuite, le secteur privé et la Société civile qui doivent accepter les choix politiques de l’Etat en matière de paiement électronique de certains services « .

YC

Source: l’Indépendant