Le parquet espagnol a demandé jeudi l’émission d’un mandat d’arrêt européen contre le président catalan destitué et quatre de ses “ministres”, après leur refus de comparaître devant une juge d’instruction madrilène, a-t-on appris de source judiciaire. Le parquet fédéral n’a toutefois pas encore reçu la demande de mandat d’arrêt européen contre Carles Puigdemont, a indiqué son porte-parole Eric Van Der Sypt
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Mais M. Puigdemont, qui a fait surface à Bruxelles lundi, et quatre “ministres” ne se sont pas présentés à la convocation. Le dirigeant indépendantiste dénonce un “procès politique” et accuse le parquet espagnol de nourrir un “désir de vengeance”.
Par la voix de son avocat belge Paul Bekaert, il s’est dit disposé à répondre aux questions de la justice espagnole, mais depuis Bruxelles.
Les neuf autres membres de son gouvernement destitué ont comparu jeudi matin. Le parquet a requis leur placement en détention provisoire, sauf un pour lequel il a demandé une libération sous caution de 50.000 euros. La juge doit également statuer sur leur sort.
La redaction