Au bout de 7 années de présidence poignante et vertueuse, une page se tourne et s’ouvre aussitôt une autre. Le président Aguib Bouaré prépare activement ses valises ainsi que la passation du témoin à l’un des tout nouveaux commissaires de la Commission nationale des droits de l’homme. Dans la perspective de leur installation officielle imminente, une bataille rangée oppose deux prétendants déjà déclarés au fauteuil de Monsieur Bouaré, dont les noms circulent sous les manteaux. On parle de l’ancienne ministre Bintou Founé Samaké, représentante de la gent, puis du notaire Me Ibrahima N’Diaye, une émanation des organisations religieuses. Selon nos confidences, un ballet de tractations d’une rare densité impose actuellement sa cadence à une structure dont une seule des membres sortants est rescapée grâce à sa reconduite par son organisation d’origine. Il nous revient de certaines indiscrétions que les rapports de forces penchent pour l’heure du côté du représentant de la HCIM. Me N’Diaye, il s’agit de lui, jouirait du soutien à la fois des religieux et des pouvoirs qui voient peut-être en sa personne un profil plus convenable à la convivialité espérée entre la Transition et la CNDH.
La Rédaction
Source: Le Témoin