C’est à l’issu d’une table ronde des partenaires techniques et financiers que cette information a été dévoilée ce 4 février 2021. L’on apprend que la relance du projet d’aménagement de Taoussa nécessitera une enveloppe symbolique de 167, 93 milliards de F CFA, soit environ 310 millions USD.
« Le projet d’aménagement de Taoussa constitue un enjeu majeur de développement socio-économique de la sous-région en général, et du Mali en particulier et plus spécifiquement la partie nord du pays », souligne le ministre malien de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou, qui a présidé la rencontre. C’est pourquoi l’Etat du Mali, à travers ses partenaires techniques et financiers, lèvera une somme de 167,930 milliards pour sa réalisation.
Il s’agit en effet d’un barrage hydroélectrique en construction sur le fleuve Niger au Mali. Sa construction a débuté depuis février 2010, et les travaux devraient durer 6 ans. Il est situé à 130 km à l’ouest de Gao.
La table ronde organisée ce jeudi 4 mars intervient donc onze ans après la pose de la première pierre du barrage à Taoussa, site du barrage, par les autorités maliennes. Elle a permis d’une part, de faire le point de l’état d’avancement de la mise en œuvre de la feuille de route issue d’une table ronde organisée en 2018 et d’autre part, d’échanger sur les stratégies de redémarrage des travaux du barrage.
Selon les estimations, la réalisation du projet permettra l’absorption de la quasi-totalité de la main d’œuvre de la zone tout en assurant l’autosuffisance alimentaire dans la zone, l’augmentation des revenus monétaires annuels des populations, un accroissement de près de 3% du cheptel, une production de 7.800 tonnes de poissons par an et de 118 GWh/an pour couvrir une partie des besoins en énergie de la zone.
Notons qu’en termes d’efforts, l’Etat malien a mobilisé plus de 5 milliards de Francs CFA pour l’équipement et le déploiement des Forces armées maliennes et de sécurités ainsi que la prise en charge des prestations de la société de sûreté (ADES) et la mise en œuvre des mesures de sûreté issues du plan d’actions.
Source : Financialafrik