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Le Mali quitte la CEDEAO : Un regard sur les implications et les attentes pour l’avenir

Le Palais de Koulouba a été le théâtre d’une session extraordinaire du Conseil des Ministres le lundi 29 janvier 2024, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition et Chef de l’État. La réunion a été marquée par un examen approfondi et une prise de décision cruciale concernant le retrait du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 

La CEDEAO, fondée le 28 mai 1975 à Lagos, Nigéria, visait à promouvoir l’intégration entre les États de la sous-région. Cependant, après 49 ans d’existence, les membres de l’Alliance des États du Sahel ont conjointement décidé de se retirer, déplorant le décalage entre les idéaux fondateurs et les actions de l’organisation régionale.

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L’éloignement de la CEDEAO de ses principes fondateurs et du panafricanisme a été souligné dans la déclaration conjointe des pays du Sahel, publiée le 28 janvier 2024. La communauté régionale est désormais perçue comme une menace pour les États membres et leurs populations, plutôt que comme un instrument favorisant le bien-être.

La communication du gouvernement malien a mis en lumière les avantages du retrait de la CEDEAO. Elle évoque la nécessité de mettre en place un comité de pilotage de haut niveau pour gérer les conséquences du retrait, en le transformant en une opportunité de développement, de paix, de stabilité et de réaffirmation de la souveraineté.

Le retrait collectif du Burkina Faso, du Mali et du Niger est présenté comme une réponse stratégique aux dérives organisationnelles de la CEDEAO. Le gouvernement s’est engagé à prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver les intérêts des populations, basant son action sur trois principes fondamentaux : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des partenaires choisis par le Mali, ainsi que la défense des intérêts du peuple malien dans toutes les décisions prises.

Cette décision historique souligne l’importance accordée à la souveraineté nationale et la volonté de réaligner les choix stratégiques du Mali avec ses besoins spécifiques. La mise en place du comité de pilotage de haut niveau témoigne de l’engagement du gouvernement à transformer cette décision en une opportunité positive pour le pays et la région.

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Alors que le Mali s’engage dans une nouvelle ère de relations régionales, le monde observe attentivement les conséquences et les développements qui découleront de cette décision souveraine. Le futur dira si ce retrait marque un tournant stratégique dans l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Session Extraordinaire au Palais de Koulouba : Le Mali et ses voisins se retirent de la CEDEAO

Sogolo Mussa

Source: Bamada.net

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