Après le choix du drapeau, le comité préparatoire a également élu « un président de la République, Vit Jedlicka. Sa première mission, envoyer des notes diplomatiques à ses deux voisins, la Serbie et la Croatie, mais également aux Nations unies, pour les informer des statuts du Liberland », explique le communiqué.
Un nouveau paradis fiscal
La devise du pays « Zit a nechat zit », signifie en tchèque (l’une des deux langues officielles) » Vivre et laissez vivre ». Sur la page officielle du Liberland, le pays veut être une « société où les honnêtes citoyens peuvent prospérer sans lois, règlements ni impôts d’État inefficaces et contraignants ». « L’idée de base est que les impôts soient facultatifs, pour réduire le rôle de l’Etat au minimum, pour faire l’Etat aussi petit que possible », a expliqué à l’AFP Vit Jedlicka, 31 ans.
250 000 demandes de nationalité
Un programme qui aurait déjà séduit 250 000 personnes qui auraient déjà demandé la nationalité liberlandaise, (ou liberienne, aucun nom officiel n’a été décidé pour l’instant ), selon son président.
La procédure pour acquérir la nationalité est simple : il suffit d’envoyer un e-mail, un scan de la pièce d’identité, avec une lettre de motivation. Attention toutefois, il y a certaines conditions pour devenir liberlandais : ne pas être néo-nazi ou communiste, ni avoir été condamné pour « crimes graves ».
Le Liberland fait désormais parti des micros nations autoproclamées, qui sont environ 400 dans le monde.