Un atelier sur les médias et les élections législatives 2013 «organisé par le projet d’appui au processus électoral au Mali (PAPEM) avec l’appui financier du PNUD s’est tenu hier dans la salle de conférence du Gouvernorat du district de Bamako. A l’ouverture de la rencontre, le ministre de l’Administration territoriale a mis l’accent sur le rôle déterminant que doivent jouer les hommes des médias dans la réussite des prochaines élections législatives. » il est essentiel d’informer les citoyens sur les lois et le processus électoral pour les encourager à participer massivement aux élections »
La rencontre a enregistré la présence du Représentant résident du PNUD au Mali, Boubou Camara, du ministre de la Communication et des nouvelles technologies, Jean-Marie Idrissa Sangaré.
Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, le Général Moussa Sinko Coulibaly, a déclaré que le souhait du gouvernement est qu’il y ait une unité de comportement des acteurs médiatiques, pour honorer une opinion publique avide d’information sur les réalités et les faits.
« La presse devra garantir la bonne application des textes qui régissent le processus électoral. Il s’avère essentiel d’informer les citoyens sur les lois et le processus électoral pour les encourager ainsi à participer aux élections « , a-t-il ajouté.
Il est important, a-t-il dit, de fournir des informations sur les procédures d’inscription sur les listes électorales, l’enregistrement des candidatures, la durée de la campagne électorale, l’opération de dépouillement des votes, le financement de la campagne électorale, les arrangements relatifs à la couverture médiatique, la publication responsable des résultats issus des urnes, etc. Le ministre n’a pas manqué de rappeler que cet atelier est initié quelques jours après le lancement officiel des activités de sensibilisation et de mobilisation de la population dans le cadre de l’éducation civique. Ce qui, a-t-il précisé, prouve à suffisance que les élections législatives qui se profilent à l’horizon sont une étape capitale pour la consolidation de la gouvernance démocratique.
Pour sa part, le ministre de la Communication, Jean-Marie Idrissa Sangaré, a indiqué qu’au nombre des acteurs des élections figure en bonne place la presse dans sa pluralité et quel que soit son statut. « Si l’on s’en tient aux nombreux hommages postélectoraux à l’égard de la presse, on ne peut qu’être admiratif du comportement des hommes de médias. Je vous en sais gré », a-t-il conclu.
Rappelons que l’atelier a été meublé par des communications suivies de débats enrichissants sur trois thèmes : « Les élections au Mali : cadre légal, défis et enjeux « présenté par Dr Abdoulaye Sall de Cri 2002 ; » Rôle et responsabilités des professionnels de la presse en période électorale : expérience d’ici et d’ailleurs » par Alexis Kalambry, Directeur de publication du quotidien Les Echos et « L’organisation des élections en temps de crise en Afrique : quelles leçons pour les médias maliens ? « par Mohamed Traoré, consultant, ancien Secrétaire général de l’Assemblée nationale et expert en matière électorale.
Bruno D SEGBEDJI
L’Independant