Selon le coordonnateur national des anti-balaka, aujourd’hui l’objectif de ce mouvement est atteint avec la démission de l’ancien Président Djotodi.
« L’objectif du mouvement anti-balaka n’est pas de se faire incorporer dans les forces armées centrafricaines. Le Mouvement des anti-balaka est un soulèvement populaire qui a mission de libérer les Centrafricains des griffes des sanguinaires séléka », a-t-il rappelé.
M. Ngaissona a fait ces précisions suite aux violences attribuées ces derniers temps aux éléments anti-balaka qui, selon leurs détracteurs, voudraient êtres enrôlés dans l’armée tandis que d’autres sont accusés d’attendre le processus Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR) pour s’enrichir.
A en croire le coordonnateur, certains anti-balaka menaient déjà des activités génératrices de revenues. D’autres sont propriétaires de champs et « n’attendent que des semences pour retourner s’occuper de leurs travaux champêtres ».
Il a par ailleurs prié le gouvernement de faire un geste envers les anti-balaka en libérant ceux d’entre eux détenus à la Maison d’arrêt central de Ngarangba, « pour qu’ils puissent regagner les leurs afin que cessent définitivement les hostilités ».
source : apa