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L’avion présidentiel de plus en plus couteux

L’aéronef de commandement du président de la République ne finit pas de faire de lui, même après la vague du rapport du Vérificateur général. Les plus fins observateurs parmi les citoyens attentifs auront par exemple remarqué que  ce n’est pas le même l’appareil qui avait transporté le chef de l’Etat et sa suite à son retour de Paris où il a participait à la Grande Marche pro-Charlie. Vérification faite, il nous est revenu que l’avion présidentiel était resté en Europe pour une autre révision. Le hic, c’est que le même avion était en révision il n’y avait pas si longtemps ou du moins c’ était la justification donnée pour expliquer sa longue absence à la place habituelle récemment. Tout compte fait, à ce rythme de révision, l’avion va revenir naturellement beaucoup plus onéreux, tandis que le cout fait partie des alibis avancées par l’ancien PM Moussa MARA pour justifier son achat en pleine crise.

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Les travailleurs  de la Bcs dépouillés  par les fiscs

Les syndicalistes de la Banque Commerciale pour le Sahel sont sur le qui-vive. Ils  ont enchainé réunions et concertations, toute la semaine dernière, dans la recherche d’explication à une situation qui leur est tombée sur la tête comme un météorite. Ils ont constaté, en clair, non sans stupéfaction, que les salaires ont connue nette baisse jusqu’à 100 mille Francs CFA pour certaines catégories. Vérification faite, il s’est révélé que la baisse drastique est imputable à l’ITS dont une partie avait jadis de tout temps été prise en compte par la Banque. Selon toute vraisemblance, la BCS n’est plus en mesure de prendre en charge. Mais au lieu de prévenir les travailleurs, elle a procédé par des coupes arbitraires qui ne pouvaient laisser indifférents les syndicalistes assaillis de toutes parts par leurs militants très surpris par une mesure aussi soudaine. Les négociations, selon nos sources, ont été amorcées avec la direction de la Banque pour trouver un terrain d’entente dans le sens d’un retour à) la case de départ. Faute de quoi…

Le totalitarisme législatif

Il s’agit du président de l’Assemblée nationale. Issaka Sidibé ne s’en cache pas d’ailleurs et l’a ouvertement signifié aux membres du Bureau de l’institution parlementaire, lundi dernier, lors de la traditionnelle réunion. Ses collègues, pensant bien faire dans le sens d’une meilleure organisation du travail, ont suggéré une répartition des tâches entre les différents membres de l’instance dirigeante du parlement. Il s’agit d’une approche, à tous points de vue, qui participe d’une responsabilisation des différents responsables en vue de les rendre plus efficace et utile au rendement de l’ensemble. Mais leur président l’a visiblement prise en mal et a aussitôt senti un empiètement sur ses platebandes. « Mon pouvoir ne sera pas partagé et personne ne grignotera sur mon pouvoir», a-t-il martelé, coupant aux possibilités de l’appliquer à sa gestion. Comme quoi, toutes les tâches restent concentrées et centralisées à son niveau et ne seront déléguées que selon son bon vouloir. Une approche contraire, selon toute évidence, à l’essence même de la culture parlementaire.

Le baptême faste d’un conseiller  ministériel  

Quand une femme met au monde des jumeaux, ce n’est pas la même chose que pour les accouchements habituels, ne serait-ce que pour la superstition qui entoure ces êtres singuliers dans la tradition vernaculaire. La différence est beaucoup plus marquée quand ils ont pour père un proche collaborateur de ministre du parti majoritaire. Le conseiller spécial chargé des finances de l’un d’entre eux l’a prouvé, il y a quelques deux semaines, au baptême de ses enfants. Le voisinage et certains invités de la cérémonie ont été ébahis de constater que leur hôte a immolé quatre bœufs et quatre moutons pour circonstance. D’aucuns ont même pensé que l’intéressé suivait les sages conseils d’un charlatan, tant l’opulence leur a paru excessive. Et dire que toutes ces dépenses, selon nos sources, ont dû être supportées par un service rattaché du département qui engage le nouveau père de jumeaux.

Le poste de Dg de l’Anpe  redevient vacant et…

Le tout nouveau jeune DG de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi, M. Harouna Touré alias PAPOU, a quitté ses nouveaux collaborateurs pour d’autres aussitôt après son installation  dans l’ancien fauteuil de Makan Moussa Sissoko. L’ancien directeur financier de l’ANICT fera désormais office de PDG du PMU-MALI, un service dont la direction est restée vacante depuis la scandaleuse arrestation de M. Haïdara. Quitter la fonction de DG pour celle de PDG est sans doute une promotion pour le jeune prodige que se disputent les chefs et l’ANICT continue de regretter. Toutefois, M. Touré quitte l’ANPE avec un gout d’inachevé pour avoir engagé des réformes qu’il n’aura pas la chance de voir aboutir. Il n’est pas non plus évident que les son successeur puisse s’approprier le legs parce que lesdites réformes commencent à faire des mécontents dans une boîte où le laisser-aller a pignon sur rue.

… Le Dg de l’Inps aussi

Décidément, le Rpm est la formation qui a le vent en poupe. Le parti d’IBK est devenu le nouvel eldorado politique, le grand fleuve vers lequel ruissellent toutes les rivières sans soucier d’être confronter à l’abondance. Le glas avait sonné pour certains cadres aussitôt alléchés par les exhalaisons du pouvoir. Qui pour se positionner pour accéder aux postes administratifs, qui pour préserver ce qui n’était jamais un acquis définitif. La vague n’est pas près de s’arrêter. Les rivières continuent d’affluer sans arrêt et la dernière en date arrive d’un service très stratégique. Il s’agit de l’INPS dont le DG, selon nos sources, veut emménager avec armes et bagages sous hangar protecteur du Tisserand. Le DG va militer dans une section de l’intérieur dont le nom est pour l’heure tenu au secret.

Soumi à la presse

La salle de conférence de la maison de la presse a abrité la cérémonie de présentation de vœux à l’ensemble des hommes de media par Soumaila Cissé, président du parti Urd (union pour la République et la démocratie). C’était Samedi, le 31 janvier 2015 en présence des cadres du parti et des élus de l’opposition parlementaire. Il faut noter que cette séance de présentation de vœux est une merveilleuse occasion pour les hommes politiques de faire un tour d’horizon sur les grands sujets de l’heure qui préoccupe la vie de la Nation. Apres s’avoir magnifié les journalistes, Soumaila Cissé a fustigé les déboires, les  agressions et les injustices faites aux hommes de media à travers le monde et au Mali. C’est énorme.

 

source : Le Temoin

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