Parachutage de forces spéciales couvert par des hélicoptères de combat et tirs d’armes lourdes à balles réelles: le 27 février, dans la région de Bordj Badji Mokhtar, près de la frontière avec le Mali, l’armée algérienne a fait souffler la «Tempête du Hoggar», sous la supervision du patron de l’armée algérienne, le général d’armée Saïd Chengriha.
Le fracas de cet exercice militaire, qui se voulait surtout dissuasif, devait résonner comme un avertissement chez le voisin malien, que ce soit auprès des groupes djihadistes du nord du Mali ou de la junte militaire à Bamako.
«Depuis le coup de d’État, la relation avec le Mali s’est considérablement dégradée, explique un cadre des Affaires étrangères. Ils n’ont pas aimé que le président Tebboune leur demande d’accélérer la transition et qu’Alger accueille l’imam Dicko (un opposant). Et nous, nous n’avons pas digéré que les putschistes sortent de l’accord d’Alger.» Signé en 2015 pour mettre fin à la guerre entre Bamako et les groupes armés…