Le brûlant dossier d’assassinat de Bérets-rouges impliquant le Général-Capitaine Amadou Aya Sanogo et consorts est en passe de mourir dans les tiroirs aux oubliettes, plus de deux années après la suspension du procès pour complément d’informations. Il était question, en effet, de lever les équivoques relevées par la défense sur l’autopsie des corps par des légistes étrangers. Depuis, l’affaire piétine en même temps que les chances de tirer au clair dans les circonstances dans lesquelles les commandos parachutistes ont trouvé la mort après à leurs arrestations pour tentative de coup d’Etat. Et la grève illimitée des magistrats n’y est apparemment pour rien dans un retard artificiellement observé pour laisser le temps éteindre le feu des malaises. Au nombre desquels l’équation qui assaille les autorités de rendre justices aux nombreuses familles de Bérets-rouges victimes sans offusquer les nombreux partisans du principal détenu tapis dans le camp opposé. La quadrature du cercle devant laquelle l’autorité politique a choisi de se réfugier derrière l’inaction. Qui cherche à quoi la grève des magistrats aura été utile ?
Le Temoin