Les partisans de l’Imam de Badalabougou ont annoncé une sortie de leur guide hier mardi 23 mars. Le rendez-vous prévu pour hier 11 heures n’a pas eu lieu. Et, depuis, silence radio du côté de Farabougou. Cette sortie tant médiatisée et manquée par l’Imam a déçu les internautes qui y sont allés de leurs commentaires sur les réseaux sociaux. Votre Facebookan du jour !
Baba Sountoura : est-ce que l’imam Dicko savait qu’il allait parler aujourd’hui ou bien ou ye n’galon siri Dicko la, walima 11 heures massé fôlô wa ?
Ousmane Ballo : l’imam n’est même pas à Bamako actuellement. Il n’est pas dit qu’il devait parler, mais il était question d’une annonce le concernant par son chargé de communication. C’est juste une distinction que lui a attribuée l’organisation mondiale des droits de l’homme, selon ce que j’ai appris
Baba Sountoura : je sais très bien qu’il n’est pas à Bamako et c’est la raison même pour laquelle je n’ai pas voulu communiquer sur ça. S’il s’agissait d’annoncer la distinction, ce n’est pas la manière aussi de passer toute une journée qu’il y aura une annonce de la part de l’imam. Sinon la distinction on l’a appris.
Amadou Diarra : ils pensent qu’ils font la publicité de l’imam alors qu’ils sont en train de le discréditer. Le peuple souffre ; au lieu de parler de la souffrance de ce peuple que lui-même a mis dans ce pétrin, ils viennent nous parler de trophée.
Samba Samake : l’imam n’a pas besoin de publicité, depuis 1991 c’est le même imam Dicko, ça doit amener à poser des questions. On a entendu ici 2016, 2017 non Dicko ko banan.
Douba Dembelé : il laisse entendre qu’il va faire une déclaration. Il se rend compte que les gens ne le suivent plus. Il laisse tomber. Il cherche un autre moment opportun. C’est tout !
Ils veulent coûte que coûte créer un créneau afin de permettre à Dicko de rebondir. Où se trouve le siège de «l’organisation mondiale des droits de l’homme’’ ?
Mahamadou Diarra Capi : si tu faisais un tour chez Imam Dicko, tu comprendrais qui il est réellement, il reçoit plus de diplomates que le Président de la Transition.
Adam DICKO : dites au papi de faire de la politique et de quitter dans ça tchaii. Maintenant que les politiciens ont échoué, que les hybrides qui ont les meilleures intentions s’engagent dans la politique. 2022 paw. Mogo be saigain.
Kaposi Traoré : c’est vrai que nous soutenons la Transition fiston, mais je pense qu’il faut dire la vérité aussi à ces militaires qui déroutent de plus en plus du chemin que le peuple malien a tracé pour son avenir… Soutenons-les certes, mais dans la vérité
Aissata Gomis : je crois que c’est le bras de fer qui se passe entre eux. Nous autres sommes des spectateurs, nous les regardons seulement.
Balobo Maiga : Il ne fait que se tromper sur le choix des hommes. N’est-il pas temps pour lui de prendre sa retraite politique ?
Tahirou Dembele : il a bien peur que ses biens soient des cibles (maison et autres) potentielles lors d’une sortie des jeunes dans la rue, car à cette allure l’imam a compris qu’il risque gros.
Hamidou Togo Togola : il doit travailler vraiment et se comporter comme les autres imams. On n’a pas besoin de bavardages encore. Depuis combien de temps on l’avait prévenu que la Transition ne marchait pas bien ?
Mamadou Lamine Coulibaly : la présence massive des proches de Dicko aux côtés des militaires qui ont pris le pouvoir le 18 août et l’exclusion des autres meneurs de la lutte fut l’erreur que le pouvoir transitoire doit immédiatement corriger. Il doit ainsi créer un gouvernement d’union nationale sur la base des compétences, élargir le CNT à 300 membres et créer un comité de suivi de la Transition composé des leaders traditionnels, religieux, des militaires, et la société civile. Il est temps qu’on soit sérieux pour sauver le Mali.
Sidiki Diakite : comme c’est lui seul qui connaît comment construire le Mali, pourquoi ne pas lui confier la présidence de ce pays ? En ce moment, il saura de quoi il s’agit réellement.
Mohamed Seyba Diallo : on était unis au M5-RFP et il était tellement respecté du peuple, que chaque Malien voyait le messie en lui. Mais, par ses attitudes, il n’est plus personne. Franchement il ne me convainc plus du tout.
Toure Oumar : il faut une personne neutre pour unir les Maliens et l’Iman Dicko est loin d’être cette personne. Nous sommes condamnés à nous unir, mais il est très mal placé pour ça. On ne le croit plus ; donc qu’il se taise.
Mahamadou Diakan : l’imam Mahmoud Dicko ne parle ni aux réseaux sociaux ni à ceux-là qui y sont, mais à son monde et à travers ses canaux à lui. Et là-bas, ça fonctionne à la verticale (il a sa radio et sa télé en plus du puissant réseau qu’il détient dans le milieu des imams et autres marabouts). En tant qu’homme politique, il a sûrement une longueur d’avance sur les autres et il continuera de peser lourdement sur le cours des événements dans ce pays.
Source: info-matin