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La série noire des incendies continue : Le marché des colas ravagé par les flammes

Dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 mars, un incendie d’une rare violence s’est déclaré au marché des colas près du CHU Gabriel Touré. Selon les témoignages recueillis sur place, c’est aux environs de 20 heures que les premières flammes ont été aperçues du côté de la gare ferroviaire de Bamako. Selon toujours des témoins oculaires, c’est un court-circuit dans un kiosque qui serait à l’origine de l’incendie. « Dès que l’incendie s’est déclenché, les soldats du feu ont été alertés par les occupants du lieu. Une fois sur place, ils n’ont pas pu accéder à l’intérieur pour intervenir » a déploré un témoin. Il a fallu l’intervention des sapeurs-pompiers de l’aéroport de Bamako-Sénou pour venir à bout des flammes aux environs de 3 heures du matin. Si les dégats matériels sont énormes, on ne déplore pas de perte en vies humaines. Les autorités communales et celles du District se sont rendues sur place pour apporter leur soutien moral aux victimes. C’est la seconde fois que ce marché soit le théatre d’incendie en mois de deux ans.

 

incendie marche bamako mali

Cette énième incendie après celui du marché de Kayes en 2012, des Halles de Bamako en 2009, de la Maison des Artisans en décembre 2013, du marché de Médine en janvier 2014, relance le débat sur les constructions et les branchements électriques anarchiques ainsi que l’accessibilité des pompiers à nos marchés en cas de danger.

 

 

A travers ce drame, les plus hautes autorités sont plus que jamais interpellées à s’impliquer pour assurer la sécurité des lieux de concentration des populations. Il faut préciser que ce sont plus d’une centaine de kiosques et divers articles qui ont été emportés par les flammes. Les kiosques contenaient: des chaussures, des habits entre autres. Aux dires des victimes, les dégâts sont estimés à plusieurs centaines de millions de nos francs. En attendant les résultats des enquêtes, les sinistrés ne savent plus à quel saint se vouer. Nous y reviendrons.

 

B. PAITAO  

 

SOURCE: L’Indépendant

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