Les terroristes sont à l’œuvre au Mali. Quasi quotidiennement, les forces de défense et de sécurité de ce pays membre du G5 Sahel font l’objet d’attaques terroristes. Aucune partie du territoire national n’est épargnée par cette furie djihadiste. La dernière en date, avant-hier mardi 24 octobre, tard dans la nuit, à Soumpi, localité située à 35 kilomètres de Nianfunké, région de Tombouctou, deux militaires ont été tués et trois autres blessés dans une attaque.
Selon des sources locales, les terroristes, avant de se retirer, ont aussi brulé plus d’une vingtaine de camions de SOGEA-SATOM, une société de construction de route. Un jour avant, le lundi 23 octobre, Les postes de sécurité installés dans les localités de Dioro et Ouan ont tous les deux subi des attaques menées par des hommes armés considérés comme des terroristes.
Deux ans et quatre mois après la signature de l’Accord pour la paix et la sécurité au Mali, les terroristes gagnent du terrain. En visite dans les pays du Sahel, une mission du Conseil de Sécurité des Nations Unies a séjourné au Mali du 19 au 22 octobre 2017. Les ambassadeurs du Conseil de sécurité ont réaffirmé le soutien des Nations-Unies à la force conjointe du G5 Sahel en vue de lutter efficacement contre le terrorisme.
En outre, les membres du conseil de sécurité ont invité les parties maliennes d’accélérer la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. « Nous attendons des résultats concrets et tangibles dans la mise en œuvre de l’Accord »,selon le président en exercice du conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies, l’Ambassadeur Français François Délatre.
M.K. Diakité