Le Palais de la culture Amadou Hampâté Bah a servi de cadre pour la célébration de la journée mondiale du lait sous la présidence du ministre de l’Elevage et de la Pêche Mme Kané Rokia Maguiraga. C’était , samedi 1er juin 2019.
Pour le ministre de l’Elevage et de la Pêche Mme Kané Rokia Maguiraga, le Mali célèbre le 1er juin 2019 la journée mondiale de lait instituée en 2001 par l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).
Selon la ministre de l’Elevage, la célébration d’une journée mondiale du lait devrait contribuer à une meilleure implication de tous les acteurs de la filière dans le but d’augmenter de façon substantielle la consommation de lait et améliorer ainsi la qualité nutritionnelle de nos populations. « Le Mali est l’un des plus grands pays d’élevage de la sous-région, mais qui met plus de 18 millions de FCFA en lait et produits laitiers par an pour couvrir les besoins de sa population », a déploré Mme Kané. Pour elle, le potentiel laitier de notre secteur national est estimé à plus de 2.millions de litres. Pour la ministre de l’Elevage, la consommation moyenne de lait est d’environ 15 litres par habitant et par an, « cela est inférieur à la norme qu’est de 62 litres selon la FAO ».
Cette festivité commémorative de la journée mondiale de lait prévoit la distribution gratuite de lait et produits laitiers dans les services sociaux des orphelinats, des garnisons militaires à Bamako.
Selon, le représentant de FAO M Amadou Allory Diallo, chaque année la FAO valorise le lait en célébrant la journée mondiale du lait, pour lui, la viande et le lait fournissent plus de 10% au PIB et constituent la principale ressource pour plus de 30% de la population nationale.
Si l’élevage est la troisième ressource après l’or et le coton, le secteur laitier est cependant loin de couvrir les besoins nationaux. Ainsi selon les statistiques maliennes les importations
« La FAO exprime que chaque personne doit avoir 62 litres de lait, mais nous n’avons même pas plus de 30 litres, donc nous devons travailler, il faut qu’on se mette au travail, qu’on s’aide les uns et les autres pour qu’on avance dans ce domaine. Nous avons besoin d’une usine de lait et sans cette usine, nous ne célébrons pas la journée mondiale de lait l’année prochaine », a dit Bakary Togola, président de l’APCAM
Napo Bocar Abdou Stagaire
Source: La lettre du Mali