Avec un apport de 418 milliards CFA, soit 16,38 % en 2018, la Banque Malienne de Solidarité (BMS-SA) se classe comme la première banque du Mali, devant la BDM-SA, en termes de financements de l’économie malienne. Et ses résultats s’annoncent prometteurs pour juin prochain.
Après sa fusion-absorption avec la BHM (Banque de l’Habitat du Mali), la BMS-SA s’est lancée dans une vaste restructuration. Avec, à la clé, les résultats qu’on lui connaît.
Composée de cadres issus de l’ex-BHM et de la BMS, la haute direction a mis tous les atouts de son côté pour faire de cette fusion-absorption un modèle de réussite. La suite, on la connaît.
En 2018, la BMS-SA a réalisé un bénéfice net de 1,2 milliards CFA.
Créée en 2002 à l’initiative du président Konaré, qui s’est inspiré de l’expérience tunisienne, la BMS-SA a pour objectif de lutter contre la pauvreté et le chômage, à travers le financement de toutes les activités génératrices de revenus.
La banque qui finance l’économie malienne
« Contrairement à tout ce qui se dit, jamais notre banque ne s’est aussi bien portée. Nous n’avons pas perdu nos clients. Ceux qui ont fermé leur compte sont ceux-là qui ont ouvert leur compte, uniquement, pour acquérir les logements sociaux. Après la publication de la liste des acquéreurs, certains candidats ont préféré fermer leur compte », nous confie un haut cadre de la banque. Avant de préciser : « Nous n’avons perdu aucun client, bien au contraire ».
Comme son nom l’indique, la BMS-SA finance tous les secteurs de l’économie : le commerce, les transports, les mines, les hydrocarbures, les PME, PMI…
En termes de financement de l’économie malienne, la Banque Malienne de Solidarité se classe au premier rang, loin devant la BDM-SA. Sa contribution est estimée à 16,38 %, soit 418 milliards CFA.
La première industrie ivoirienne dans le Livre de la BMS-SA
C’est grâce à ses performances qu’elle est devenue la banque de la grande industrie de Côte-d’Ivoire.
La Société Ivoirienne de Raffinage (SIR) – puisque c’est d’elle qu’il s’agit – a choisi la BMS-SA, parmi toutes les banques de notre pays, pour abriter ses comptes. D’autres grandes industries, et non des moindres, figurent en bonne place dans les livres de la BMS-SA.
« Cette performance est le résultat d’une gestion rigoureuse, mais aussi, un bon management du personnel. Même si celui-ci a suscité, au passage, quelques grincements de dents », expliquent un autre cadre de la banque, le visage barré par un large sourire.
D’ici juin prochain, la nouvelle direction générale de la BMS-SA entend multiplier ses bénéfices par six.
En attendant, l’ensemble du personnel travaille d’arrache-pied, afin que les résultats attendus, fin juin, soient exceptionnels.
Oumar Babi
Source: Canard Déchainé