Une demi-douzaine d’enseignants qui avaient été enlevés vendredi dans leur école par des jihadistes présumés ont retrouvé la liberté, a indiqué lundi le gouvernement, sans préciser les circonstances de cette libération.
“Le gouvernement de la république du Mali informe l’opinion nationale et internationale de la libération effective des enseignants enlevés le 25 octobre 2019 lors de l’attaque des établissements scolaires de la localité de Korientzé par des individus armés”, a-t-il annoncé dans un communiqué.
Le gouvernement remercie toutes les bonnes volontés qui se sont investies pour la libération des otages”, a-t-il ajouté le texte, sans plus de précisions. Six enseignants, selon des sources locales, cinq, selon le gouvernement malien, avaient été enlevés par des assaillants “venus nombreux, armés et à motos” jusque dans l’école, avait indiqué à P un membre du conseil municipal de cette localité située à quelque 150 km au nord de Mopti. Avant de partir, ils avaient mis le feu au matériel scolaire dans la cour de l’école.
Selon une source sécuritaire, ils ont attaqué l’école car des cours y sont dispensés en français. Quelque 920 écoles sont fermées au Mali, dont plus des deux tiers dans le Centre.
Diré :
Attaque contre la mairie Tindirma,
A Diré, la mairie de la Commune rurale de Tindirma, a été attaquée, le lundi dernier aux environs de16h. Les assaillants ont saccagé l’établissement et brûlé le matériel et tous les documents administratifs. Pour l’instant on ignore l’identité de ces groupes armés. La semaine dernière, dans la même localité, l’école dudit village été incendiée par des hommes armés non identifiés.
Tombouctou :
Incendie d’un bar
L’incident s’est produit, le lundi dernier, au quartier Sarakeina. Selon ces jeunes en colère, l’objectif est de lutter contre la consommation de l’alcool. Pour ces jeunes, le phénomène prend de l’ampleur à Tombouctou. Il y’a deux semaines, un autre bar a été saccagé par les jeunes pour les mêmes raisons.
Gao :
Menace contre les enseignants de l’école de Gaina
Deux hommes armés à moto ont menacé en début de semaine les enseignants de l’école de Gaina dans la Commune Gabero. Ils ont exigé l’abandon de l’enseignement de la langue française aux enfants. Selon des témoins, ces groupes ont promis de revenir si les consignes données ne sont pas respectées.
Source: L’Aube