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Journée internationale de lutte contre la drogue : DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE SE MOBILISENT

A l’instar de la communauté internationale, notre pays, a célébré lundi 26 juin,  la journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues. Le thème retenu au niveau international est : « Ecoutez d’abord ». Vu le rôle prépondérant que peuvent jouer les femmes dans la lutte contre la drogue, notre pays à travers l’Office central des stupéfiants (OCS) a choisi comme thème au plan national : « Femmes et drogues ».

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Dans le cadre des activités de cette journée, l’OCS a organisé hier une marche de sensibilisation avec des organisations de la société civile. La marche est partie du rond-point de l’obélisque au siège du ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Elle a enregistré la présence du directeur de l’OCS, le magistrat lieutenant-colonel AdamNew  Tounkara, du maire de la Commune IV Siriman Bathily et de nombreuses femmes brandissant une banderole où on pouvait lire : « le trafic et la consommation de drogues constituent une menace pour la sécurité et le développement ».
Les marcheurs, encadrés par les éléments du Groupement mobile de sécurité (GMS) et du commissariat de police du 14ème Arrondissement, ont pris le départ à 8h 50 mn. Ils scandaient à l’unisson des slogans dénonçant les drogues.
A leur arrivée à 9H13mn, ils ont été accueillis par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le colonel-major Salif Traoré  qui avait à son côté le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Ba.
Notre pays, rappelle-t-on, est partie aux conventions des Nations Unies de 1961, 1972 et 1988 contre l’usage et le trafic illicite des stupéfiants, des substances psychotropes et des précurseurs. Considérant les dangers liés à l’usage et au trafic de drogues sur la santé des populations et l’économie du pays, considérant la place et le rôle de la femme dans la prise en charge des toxicodépendants, (qu’ils soient époux, enfants ou autres, considérant le taux de plus en plus élevé de femmes/filles impliquées dans le trafic et la consommation de la drogue), Mme Fatoumata Siré Junior dans un mémorandum, a assuré que les femmes et jeunes des organisations féminines et de jeunesse sont conscients de leur rôle et responsabilité dans la famille en particulier et la société en général.
Par conséquent, ils demandent aux autorités de renforcer la prévention contre l’usage et le trafic des stupéfiants à travers des campagnes d’information et de sensibilisation en direction des populations, particulièrement la jeunesse en milieu urbain et rural ; de prendre en compte le genre dans la politique de répression et de prévention dans la lutte contre la drogue et de mettre en place des centres d’accueil d’écoute, de dialogue et de soutien aux femmes et jeunes filles victimes des drogues ; de mettre en place des centres de santé spécialisés à travers le pays pour la prise en charge adéquate des toxicodépendants.
Ils sollicitent également la mise en place d’un fonds national de lutte contre la consommation et le trafic de la drogue à l’instar de celui destiné à la lutte contre le VIH/Sida.
Les femmes et les jeunes félicitent les autorités pour la célébration de la journée ainsi que l’implication des femmes dans l’organisation afin qu’elles s’approprient la question dans leurs combats de tous les jours.
Le ministre a indiqué avoir pris note des doléances. Il a rappelé que beaucoup d’efforts sont faits à travers l’OCS. Il a jugé le thème de cette année révélateur car il y a de plus en plus de féminisation du phénomène.
Le colonel-major Salif Traoré  a estimé que les femmes jouent un rôle central dans la société et a espéré qu’au delà de la marche, les participants vont être des auxiliaires efficaces pour eux dans ce combat.
Le directeur de l’OCS a remercié les marcheurs. Il a invité les populations à prendre conscience des effets de la drogue dans leurs environnements. Pour lui, la femme en tant que épouse, mère doit aussi comprendre qu’elle a un rôle central à jouer pour lutter contre le phénomène.

A. D. SISSOKO

Source : L’Essor

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