Au moins 147 personnes ont trouvé la mort dans des attaques terroristes revendiquées au Mali depuis 2013. C’est dans ce contexte d’insécurité grandissante et d’extrémisme violent qu’intervient cette année la célébration du 21 août, marquant la Journée internationale des victimes du terrorisme dans le monde. Au Mali, ces attaques ont eu lieu dans plusieurs localités au Nord, au Centre et au Sud du pays, faisant des victimes parmi les femmes et les enfants.
Comment les victimes d’attaques terroristes y font face et qu’ont-elles fait pour transformer leurs expériences ? Pour la deuxième commémoration de cette journée internationale, selon l‘ONU, il s’agit de promouvoir les actions sur la résilience des victimes et de leurs familles. « Alors que de plus en plus de pays sont touchés par le terrorisme aujourd’hui, le nombre de victimes semble se concentrer majoritairement dans quelques États, dont l’Afrique de l’ouest », constate les Nations Unies.
Au Mali, plusieurs attaques terroristes ont été perpétrées contre les forces maliennes et internationales. Ces attaques qui ont eu lieu à Bamako, Sikasso, au Centre et au Nord du pays, ont provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes et autant de blessés. Les rescapés et les familles de ces victimes se disent « oubliés » et appellent à l’assistance des autorités.
Instituée le 19 décembre 2017, par l’assemblée générale de l’ONU, cette journée vise donc à « honorer et à soutenir les victimes et les survivants du terrorisme ». Il s’agit aussi de « promouvoir et de protéger le plein exercice de leurs libertés et de leurs droits fondamentaux ».
Dans le cercle de Yorosso, un agent de santé communautaire, une femme, a été attaquée par deux hommes armés alors qu’elle quittait Ourikila pour Tiby. La jeune femme était partie récupérer des produits destinés à la campagne de vaccination contre le paludisme. Selon elle, ces agresseurs qui seraient des présumés terroristes l’ont conduite dans la forêt. Et un d’entre eux a passé la nuit avec elle. Ils ont emporté sa moto et son téléphone.
Ecoutons le témoignage d’un des responsables de l’ASACO de Ourikila dans le cercle de Yorosso
Source: studiotamani