Les Etats-Unis ont inauguré ce lundi leur ambassade à Jérusalem, une promesse de campagne du président américain Donald Trump. Au rang des invités de cette cérémonie à hauts risques, plusieurs pays africains.
En décembre 2017, le Togo a été le seul pays africain à soutenir la motion des Etats-Unis sur l’installation d’une ambassade américaine à Jérusalem. Cette abstention de pays africains et autres alliés de Washington avait créé l’ire des autorités américaines qui avaient même menacé de couper les vivres à tout opposant à son initiative.
Le message de Donald Trump aurait-il eu un effet dominant ? En tout cas, ce lundi 14 mai, douze délégations africaines – et non uniquement celle du Togo – ont accepté d’assister à la cérémonie d’inauguration de la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem, reconnaissant ainsi implicitement cette ville comme la capitale d’Israël.
Au nombre de ces pays, l’Angola, le Cameroun, la République du Congo, la Côte d’Ivoire, l‘Éthiopie, le Kenya, le Nigeria, le Rwanda, le Soudan du Sud, la République du Soudan, la Tanzanie et la Zambie.
La décision unilatérale et controversée des Etats-Unis de transférer leur capitale à Jérusalem – considéré comme un territoire occupé par Israël par les Nations unies – suscite depuis ce lundi de vives réactions en Palestine, mais aussi de pays occidentaux comme le Royaume-Uni ou encore la France. Donald Trump a de son côté salé “un grand jour pour Israël”. “Félicitations, cela faisait longtemps qu’on attendait”, a-t-il ensuite déclaré dans un message vidéo aux participants.
L’inauguration est pourtant largement perçue comme un acte de défi envers la communauté internationale dans une période de grande inquiétude pour la stabilité régionale. Ce lundi, au moins 52 Palestiniens sont tombés sous les balles de l’armée israéliennes selon un nouveau bilan du ministère de la Santé local.
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