Les tripatouillages lors de l’élection du président de la Fédération malienne de football sont loin d’être un triste souvenir. C’est du moins ce que dénonce avec vigueur le camp du candidat Salaha Baby, qui affirme avoir été injustement écarté de la course à la présidence de la FEMAFOOT, dont le scrutin est prévu dans quelques semaines. Ce qui était au départ un rêve pour ce camp devient progressivement un cauchemar, principalement en raison d’une affaire de double parrainage impliquant l’AS Alençon de Koutiala. Le cœur de la controverse réside dans le parrainage de la liste Salaha Baby par M. Issa Coulibaly, président fondateur de l’AS Alençon de Koutiala.
Cependant, ce parrainage est contesté par Aliou Mohamed Diarra, qui revendique la présidence de ce même club. Par conséquent, la Commission d’Appel des élections de la Fédération malienne de football a pris la décision d’invalider la candidature de Salaha Baby en date du 4 août 2023.
Néanmoins, le camp Salaha Baby dénonce cette invalidation comme étant le résultat d’un complot visant à favoriser une candidature unique en faveur du président sortant, Mamoutou Touré, surnommé Bavieux.
Selon M. Abba Mahamane, membre de la liste Salaha Baby, il affirme qu’aucun motif juridique ne justifie l’invalidation de leur candidature. Toutefois, il estime que cette décision va à l’encontre du principe de contradiction, qui aurait dû impliquer une consultation de la version du candidat Salaha Baby ainsi que celle du président d’Alençon, le club en question. « En comparant les arguments, il serait extrêmement difficile de parvenir à une décision. C’est une manœuvre pour nous exclure de la course », avance M. Abba Mahamane.
Dans le but de dissiper toute confusion quant à la direction de l’AS Alençon de Koutiala, M. Issa Coulibaly a présenté des preuves attestant de son statut de président fondateur du club.
D’ailleurs, il affirme qu’il est le seul président d’Alençon, rejetant ainsi la prétention d’Aliou Mohamed Diarra à la présidence. Contre cette décision injustifiée, le camp de Salaha Baby dénonce une manipulation politique visant à favoriser le président sortant, tandis que la Commission d’Appel des élections de la Fédération malienne de football maintient sa décision. La situation soulève des interrogations sur le processus électoral et la transparence au sein de la FEMAFOOT.
Ainsi, la situation nécessite l’implication des autorités de la transition dans ce problème qui risque