La direction générale de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) vient d’organiser un séminaire de restitution de l’étude actuarielle des régimes gérés par l’Institut
A cette occasion, les participants ont analysé le fonctionnement des régimes obligatoire et volontaire au plan financier et actuariel et formulé des propositions permettant de garantir l’équilibre financier sur les moyens et longs termes. Aussi, ils ont proposé les modalités pour la couverture sociale d’une plus grande couche de la population.
L’on indique que l’INPS a sollicité en 2016 la coopération du BIT pour réaliser l’étude actuarielle de ses différentes branches de protection sociale. Le choix d’un tel partenaire a été motivé par le souci d’obtenir une évaluation sans complaisance de la santé financière des branches de l’INPS.
Il ressort que l’objectif de cette étude actuarielle est de fournir aux plus hautes autorités du pays et aux dirigeants de l’INPS, les éléments pertinents d’appréciation de la viabilité et de la solvabilité financière à moyen et long termes des régimes de prévoyance sociale des travailleurs salariés et de l’assurance volontaire.
De façon spécifique, il s’agit de prendre connaissance du contenu du rapport d’étude, de recueillir les observations des participants, disposer des modèles de calcul et de projection actuarielle du Bureau international du travail (BIT), former la partie malienne à l’utilisation des modèles de calcul et de projection actuarielle du BIT.
S’exprimant à ce sujet, Amadou Diallo, représentant du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire, a rappelé que le besoin en étude actuarielle s’est fait sentir depuis 2004. Selon lui, les résultats techniques de la branche vieillesse, invalidité, décès ont montré des signes inquiétants de déséquilibre marqués par un déficit grandissant d’année en année. Ce, en dépit des multiples efforts de maitrise des charges de toute nature.
Par ailleurs, il a estimé que les projections actuarielles sont par définition imparfaites. « Et il est de la plus haute importance de suivre les résultats de façon régulière et de les comparer à ce qui avait été prévu. C’est ainsi que l’on améliore à l’effet d’en assurer leur survie», a conseillé Amadou Diallo.
Mahamane Maïga
Source: lejecom