« La rencontre d’aujourd’hui est un rappel et une interpellation à l’endroit de nous autorités communales. Nous devons avoir un regard social beaucoup plus prononcé vis avis de ces femmes handicapées ». C’est par ces mots d’espoir que le maire de la Commune Rurale de Dialakorodji Oumar Guindo a procédé ce samedi 6 Mars 2021 à l’ouverture d’une journée d’échanges et de partage d’expérience pour approfondir la collaboration, le partenariat en faveur de la défense des droits de la campagne en faveur de l’inclusion des Femmes Handicapées à Dialakorodji.
C’était en présence des autorités communales, administratives, coutumières, représentants CNJ de Dialakorodji et association de femmes handicapées tous venus pour être témoin de cette rencontre si importante qui pose désormais les jalons en faveur de l’inclusion des Femmes Handicapées au sein de la Commune Rurale de Dialakorodji.
Initiée par l’AMASBIF (Association Malienne pour la Sauvegarde du Bien Etre Familial) en partenariat avec l’Action Mondiale Contre la Pauvreté (Global Call to Action Against Poverty) et Voice /Oxfam dans le cadre de l’atteinte des ODD de l’Agenda 2030à travers la mise en œuvre du Projet « LEAVE NO WOMAN BEHIND » en FRANÇAIS « NE LAISSEZ AUCUNE FEMME DERRIÈRE », et la réalisation d’une Campagne globale de mobilisation sociale et de plaidoyer la présente journée d’échanges et de partage d’expérience vise un double objectifs :
Discuter des questions sur la double discrimination des femmes vivant avec un handicap dans un contexte de la maladie Covid 19 d’une part ,et d’autre part Sensibiliser les différents acteurs de Dialakorodji sur la maladie de Coronavirus et la vulnérabilité des femmes vivants avec un handicap.
Selon la présidente de l’AMASBIF Mme Barry Aminata Touré le handicape c’est dans la tête, et tout le monde et un handicapé potentiel. « Il s’agit à travers cette rencontre de créer un espace dans le but d’approfondir les plaidoyers en faveurs des femmes vivant avec un handicap surtout en cette periode de lutte contre la pandémie de la Covid 19 », a-t-elle déclaré
A l’en croire, il faut aujourd’hui développer une stratégie locale pour la participation à la prise de décision (exemple : administrative et politique) et l’accès aux commodités de base (exemple : l’accès à la protection sociale et les services sociaux de base et l’inclusion des femmes vivants avec un handicap dans la réponse au Covid19 »
Pour Mme Coulibaly Assitan Dembélé, les femmes handicapées doivent avoir confiance en elle-même. « Les handicapées doivent être des personnes psychologiquement forte », a-t-elle martelé.
Mohamed Kanouté
Source : Mali24