Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, s’est prononcé samedi dernier sur les attaques terroristes contre le poste militaire de Mondoro et le camp de Boulkessi. Dès l’entame de son propos, le chef de l’Etat a rappelé que nous sommes dans une guerre asymétrique qui nous oppose à des « gens qui n’ont pas nos valeurs et dont nul n’ignore l’exceptionnelle volonté de nuisance ».
Le camp de Boulkessi, selon le chef suprême des Armées, était l’un des points les mieux protégés. Il avait, en effet, été singulièrement renforcé, compte tenu de l’instabilité du secteur et de la récurrence des attaques qu’il avait subies. « Nous en tirerons toutes les conséquences », a assuré le président Keïta, estimant que le coup porté à nos vaillants soldats était dur. Pour autant, «nul ne pense que nos éléments n’ont pas été braves. Beaucoup sont morts les armes à la main », a témoigné le chef de l’Etat qui demeure convaincu que notre malheur vient de la Libye. « Cette Libye, dont le sud est devenue un marché à ciel ouvert, où les armes de tous calibres sont à la portée des terroristes », a déploré le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, appelant à la solidarité de l’ensemble de la nation. Le chef de l’état n’a pas manqué de saluer, au nom de toute la nation, la mémoire des jeunes soldats tombés au champ d’honneur.
Issa DEMBÉLÉ
L’Essor