En partance à Kouremalé pays frontière de la Guinée pour constater de visu les installations de fortune érigées en couverture sanitaire contre la maladie à virus EBOLA importée chez notre voisin du sud en raison de la négligence de nos autorités pour faire oublier le quotidien des Maliens et prétendre à la cagnotte en cours de partage, le président malien a été privé de son chapeau qu’il portait sur la tête. Brusquement. Sur l’action, l’actuel locataire de Koulouba n’a rien vu venir : un tourbillon apparemment bénin s’invite dans les débats, et en 5 secondes, enlève le chapeau dirigeant de la tête du président. Irrité par l’attitude de ce vent naturel divin, le peloton au bain de l’action, s’immobilise.
Un des gardes du corps du président se jette à corps perdu à la recherche du chapeau volatile parti loin. Le Président IBK est désemparé. On le lit sur son visage. Il ne pouvait plus retourné, mais, dans sa tête, ses idées étaient troubles. C’est une fillette qui retrouve le chapeau et l’achemine finalement en le remettant au gendarme qui fouillait dans les alentours. Le convoi reprend la route. Mais IBK en ressentira l’effet collatéral toute la journée puisqu’il ne s’en remettra plus. En réalité, IBK et sa garde rapprochée sont retournés bredouilles de Kouremalé. Ceci expliquant cela.
Interprétation
« Perdre son chapeau en Afrique et plus précisément au Mali où les croyances occultes (rites, us et coutumes) sont légions, n’est forcément un bon signe pour le chef… ».
Selon ce vieux mis au parfum de l’information, « c’est une perte de prestige ». Un responsable d’une institution de la place donne davantage de précision : « Quand on jette une chaussure quelconque à l’endroit du président, cela signifie que sa déchéance est proche ». Avant de poursuivre : « Rappelle- toi les cas de Moussa Traoré, de George Bush, d’ATT… contre qui des chaussures ont été lancées ; et de Berlusconi à la réception d’un violent coup de poing en pleine figure ». Ils ont tous été voués aux gémonies.
Pour le cas de Kouremalé, « c’est un oiseau de mauvais augure, ce n’est pas bon signe …». Mais, à en croire ce militaire, « la malédiction ne se présume pas. Scientifiquement, la perte du chapeau chez son porteur consécutive à un tourbillon n’est pas maléfique ». Face à ces deux versions antagoniques, attendons de voir.
I SIDIBE