Les soldats et ouvriers autour de la ruche à la solde de la Reine (IBK) sont ceux qui précipitent sa déchéance. Les preuves.

Le séjour du président de la République dans le Paradis terrestre se borne aux temps des campagnes présidentielles et son entrée officielle (au CICB) en fonction.  Ces instants passés, le plus dur prend corps. D’abord entre lui et ses inconditionnels alliés (militaires et musulmans) qui voyaient en IBK une nouvelle nature de la gestion du pouvoir. Du coup, les rapports se détériorent au point où certaines de ces couches se rangent du camp de ceux qui voyaient dès le départ, l’arrivée d’IBK au pouvoir comme une série noire pour le Mali. L’analyse de ceux-ci, qualifiés d’aigris et d’égoïstes dans le giron  des opposants, s’avère pertinente : « IBK est un homme de principe et non un homme d’action ». Comme pour dire qu’il est bien dans le rôle d’exécuter une tâche à lui confiée; ses passages à la primature, l’Assemblée Nationale en sont des exemples bien cohérents. Mais si la responsabilité lui revient de penser, de confier et de surveiller comme nous en sommes témoin aujourd’hui, l’échec attend au bout. Il sait menacer; il aime se montrer intransigeant, mais il a une âme sensible qui n’a jamais cultivé l’éducation de frapper fort quant-il s‘agit de l’intérêt de la nation. Un inconvénient pour lui d’être à la cime. Cela lui convient à travers ses mots, ses gestes et non ses actions.

Et pourtant, cela est épatant de la part d’un homme par la grâce de qui les deux grosses boites qu’il avait la charge de gérer dans le temps ont connu un essor salué par tous. A ces deux expériences, s’ajoute son époque de l’opposition. En principe, il doit suffisamment maîtriser le système de gouvernance, connaitre l’Homme pour enfin savoir comment créer la différence positive entre son régime et les précédents en matière de bonne gouvernance. Son choix sur des hommes de mauvaises auras a surpris plus d’un. Qu’est ce qui lui a pris par la tête ? Il s’est  montré incapable de redresser la barre. Dans ce cas de figure, c’est la famille politique qui doit s’ériger en véritables missionnaires sans échecs. Lui porter mains fortes afin de relever le défi. Leur avenir politique en dépend.

Dieu du ciel ! C’est le contraire qui se manifeste sous ce régime en lequel les maliens voyaient l’espoir d’un Mali prospère. La dignité et l’honneur sont davantage trimbalés dans la fange au regard témoignant du monde entier.

Les choses vont de mal en pis. Ces proches collaborateurs (dans le RPM comme dans le rang des alliés) sont accusés de tous les maux : abus de pouvoirs, corruption etc. Et les tâches à leur confiées  ont toutes eu un retentissement négatif assourdissant auprès du peuple malien et la communauté internationale. Tout ce que l’homme (IBK) entreprend pour redorer son blason finit en scandale.

IBK méritait-il cela ? Non !

Il avait droit à  un accompagnement honorifique afin de combler les attentes. Car les précédents ont toujours été accusés ; il fallait faire mieux. Mais le passé est plus vivant que cet instant infernal que le Mali traverse. On ne sait même plus où va ce pays. Méfaits de l’hypocrisie, de la  part de ses collaborateurs, au bénéfice de  l’égocentrisme.

Boubacar Yalkoué

source : Le pays