“Non à l’homosexualité à Bamako”; “ils administrent des piqûres et des comprimés pour changer l’orientation sexuelle”; “lutte contre l’homosexualité, un combat de tous et de toutes”; “non à la transformation des garçons en filles”; “homosexualité est une abomination”; “Homosexualité est danger pour nous”. C’étaient entre autres les slogans d’un groupe de marcheurs, ce samedi 07 mars 2020.
Cette manifestation était une initiative de l’association «éveil de conscience» en commune II du district de Bamako. La Marche a débuté au niveau de l’Assemblée nationale jusqu’au monument Patrice Lumumba.
Il s’agissait d’alerter les autorités compétentes à prendre les dispositions contre la dépravation des mœurs et l’homosexualité, selon les organisateurs. Dans sa déclaration, Souleymane Sidibé, porte-parole de l’association «éveil de conscience», a fait savoir que l’homosexualité et la dépravation des mœurs étaient des phénomènes qui prennent de l’ampleur dans la commune II. D’où, l’organisation de cette marche contre cette pratique. Ensuite, le porte-parole parole a dénoncé qu’il y a des cliniques médicales à Bamako pour changer l’orientation sexuelle des jeunes garçons en commune II. Il a déploré le fait que des médecins de la place soient complices de l’homosexualité à Bamako et particulièrement en commune II. Le porte-parole de l’éveil de conscience a informé que ces médecins enrôlent les jeunes garçons dans les réseaux de l’homosexualité et de la dépravation des mœurs. Selon Souleymane Sidibé, chaque comprimé avalé pour se déguiser en fille est payé à 5000f. Il a ensuite ajouté que des restaurants de la place sont les lieux de résidence de ces homosexuels. Parmi ces restaurants, le porte-parole de l’éveil de conscience a cité la «rayonne». En effet, Souleymane Sidibé a rappelé que la population de la commune II a été au courant de cette dépravation des mœurs par l’homosexualité dans la commune, le 23 janvier 2020. Ce qui a occasionné l’interpellation de 15 jeunes garçons dans la commune, dont 13 homosexuels transférés à la Maison centrale d’arrêt de Bamako. Pour le porte-parole Sidibé, suite à ces arrestations, la police et les tribunaux ont été empêchés à travers les coups de téléphone d’interpeller les médecins complices de l’homosexualité à Bamako. Il a regretté que des familles soient victimes de cette pratique. Enfin, Souleymane Sidibé, porte-parole de l’association éveil de conscience a fait savoir que cette sortie était un signal pour alerter les dirigeants et les leaders religieux. Prochainement, toutes les communes de Bamako seront mobilisées pour interdire la dépravation des mœurs et l’homosexualité à Bamako.
Saba BALLO
INFO-MATIN