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Hollande-Gayet: une affaire qui se corse?

François Hollande magazine Closer relation liaison actrice Julie Gayet

Plusieurs médias, dont Mediapart et Le Point, ont affirmé ce dimanche que l’appartement qui abritait secrètement la relation entre François Hollande et l’actrice Julie Gayet était lié au grand banditisme corse. L’homme mis en cause, l’acteur Michel Ferracci, a par la suite nié tout lien avec cette affaire.

« Michel Ferracci, n’a jamais été ni propriétaire, ni locataire de cet appartement », a affirmé son avocat, Me Pierre Haïk. « Je n’ai jamais habité cet appartement (…) et je n’en ai bien sûr jamais été propriétaire », a assuré l’intéressé à L’Express.

Michel Ferracci, acteur apparaissant notamment dans la série télévisée Mafiosa, diffusée sur Canal +, a été condamné en novembre 2013 à 18 mois de prison avec sursis
dans l’affaire des détournements du cercle de jeux parisien Wagram au profit de
membres du gang corse de la Brise de mer.

L’Elysée n’a pas réagi à ces informations de presse. Mediapart a écrit que l’appartement, situé dans le VIIIe arrondissement, tout près de l’Elysée, « est au nom de Michel Ferracci ». Selon cette source, il était prêté à Julie Gayet par une autre actrice, l’ex-femme de Michel Ferracci et devenue par la suite compagne de François Masini, réputé proche du milieu corse et assassiné en mai 2013.

L’hebdomadaire Valeurs actuelles assure quant à lui que l’appartement a appartenu à « un grand patron du CAC 40 » et serait aujourd’hui la propriété d’une milliardaire qui le louerait à Michel Ferracci et sa compagne actuelle. Le Point affirme de son côté que l’appartement était prêté depuis six mois par une comédienne qui y vivait jusque-là avec M. Ferracci.

« L’information concernant Michel Ferracci est fausse », a déclaré Me Haïk. Selon l’avocat, « si son nom est sorti, c’est parce que son ex-femme, dont il est séparé depuis six ans, habite dans cet immeuble avec ses enfants, qui portent son nom », lequel apparaît donc sur une boîte aux lettres de l’immeuble.

Et « si mon nom apparaît dans les pages blanches », a précisé Michel Ferracci à L’Express, « cela s’explique aisément : j’avais pris, il y a huit ans, un abonnement pour une Freebox que je n’ai pas résilié et que mes enfants ont fait suivre dans leur nouveau logement ».

Me Haïk a par ailleurs souligné que son client n’avait jamais eu affaire à la justice en dehors du dossier du cercle Wagram, dont il était jadis salarié.

rfi

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