Malgré tout, le bureau en place n’en dit mot et continue à exercer en catimini. Du coup, cette association de défense des Maliens établis à l’extérieur est en contradiction avec ses propres textes depuis le 20 août 2020, qui stipulent que le président est élu pour 5 ans. Ce qui veut dire que Habib Sylla et son bureau illégal ne devraient plus parler au nom de nos compatriotes établis à l’extérieur, car n’ayant la moindre qualité juridique à le faire.
Pour autant, le constat sur terrain, c’est que M. SYLLA continue quand même de prendre la parole, souvent sur la télévision nationale, au nom de ses ex-mandants. Il y a donc une illégalité à laquelle les autorités actuelles devraient urgemment mettre un terme en installant un collège transitoire au HCME.
Cet organe prendra toutes les dispositions utiles pour la mise en place d’un bureau légal et légitime, car le bureau périmé n’ayant plus qualité morale à convoquer une conférence.
Pour ne pas se rendre coupable de laxisme ou complicité avec l’actuelle équipe dirigeante qui a choisi de violer les textes, ni l’État, encore moins aucun partenaire, ne devrait injecter un kopeck du contribuable malien dans les activités d’un tel organe illégal.
Et d’ailleurs, l’État devrait songer à vérifier si des fonds n’ont déjà pas été mis à leur disposition après le 20 août 2020. Si c’était le cas, l’État devra enjoindre à Habib et compagnie de restituer les indus, car on ne peut percevoir de l’argent de l’État qu’en étant un organe légal, voire légitime.
Il reste donc au département en charge des Maliens de l’extérieur de demander aux organes de base de désigner les membres du nouveau collège. Il est aussi impératif de demander au bureau illégal de surseoir à toutes les activités engageant le HCME.
Il faut rappeler que le HCME a pour mission de promouvoir l’union et la solidarité entre les Maliens de l’extérieur ; porter assistance aux Maliens de l’extérieur dans leur pays de résidence ; susciter leur contribution au développement économique, environnemental, social, culturel et sportif du Mali ; promouvoir la paix et l’intégration entre les peuples.
Nous y reviendrons…
Abdoulaye OUATTARA / Afrikinfos-mali