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Hausse des prix des denrées alimentaires : Les consommateurs se plaignent

L’augmentation des prix de l’essence et du sucre est le sujet qui préoccupe la population malienne. Cette flambée mondiale rend la vie plus beaucoup plus chère. En effet, le prix du litre d’essence est passé, depuis le 08 juin dernier, de 762 à 811 FCFA, et celui du gasoil de 760 à 811 FCFA. Ces augmentations ont déjà des répercussions sur les prix des transports. Quant au prix du sucre, il est passé de 500 FCFA à 600 FCFA le kilogramme.

Malamine Koné, gérant à la Station  d’essence Ola, sur la route de N’golobougou, affirme que l’augmentation du prix d’essence est devenue une situation très compliquée. Selon lui, c’est la guerre entre l’Ukraine et la Russie qui est la cause de cette flambée du prix d’essence. « C’est une grande perte pour nous, car on ne trouve plus de bénéfice et les clients qui achetaient 10 000 FCFA d’essence sont descendus à 5000F ou 3000FCFA. C’était même plus facile durant l’embargo. Maintenant que l’embargo est fini, entre l’essence et le gasoil, il y’a seulement 2fcfa de différence. 1000FCFA  d’essence était à 1,85 auparavant,  mais actuellement c’est à 1,02. Plus le prix augmente, plus le volume diminue », explique-t-il.

Pour Abdoulaye Doucara, gérant à la station EDS sise à  N’golobougou, il est difficile d’avoir de l’essence. « Cela fait 2 semaines qu’on ne trouve pas d’essence. Tant que la guerre entre la Russie et l’Ukraine ne finit pas, on aura toujours de la difficulté à vendre l’essence et le gasoil. Nous avons perdu des clients et nous n’avons plus de bénéfice », déclare-t-il.

A propos du prix du sucre, Aly Barry, boutiquier à N’golobougou au niveau du complexe scolaire Franco-Arabe, affirme : « Je prends les sacs de sucre en dettes et après la vente, je rembourse et prends d’autres. Ce n’est plus facile de vendre les sucres à l’heure où nous sommes, tellement que c’est cher. On n’en trouve pas parfois alors que ce n’était pas aussi cher comme ça pendant l’embargo. Moi je vends le kilo de sucre à 600F et même avec ça, je ne  trouve plus de bénéficie. C’est la raison pour laquelle je le vends en détail.»

Lassina Traoré, boutiquier au bord du goudron dans le même quartier, dit avoir arrêté de vendre le sac du sucre en raison du prix élevé. Malgré cette cherté, dit-il, je vends du sucre et je n’en manque pas.

Selon Abdoul Karim, le prix du sucre a augmenté.  A ses dires, il prenait le sac de sucre à 30 000FCFA et actuellement il n’en trouve même plus. Par conséquent, il a arrêté de vendre le sucre en kilo, car c’est plus bénéfique pour lui de  vendre en détails.

Oumar Maïga,  boutiquier à Niamakoro, explique la difficulté de la vente du sucre.  « Je n’ai plus de sucre dans ma boutique actuellement. Depuis que le sucre est devenu cher, moi je le vends à 800FCFA. Même durant l’embargo ce n’était pas cher comme ça », déplore-t-il.

« Je trouvais le sucre à 42 000FCFA le sac,  mais actuellement, je le trouve à un prix bas : 30000FCFA. J’ai arrêté de vendre en kilo, car c’est plus bénéfique. Je préfère le vendre en détail. Bien que les autorités maliennes demandent de baisser le prix du sucre,  les commerçants qui nous vendent en gros refusent de baisser leur prix, ce qui nous rend la vente difficile », conclut Ali Tangara.

Kadidia Youssouf Diarra, stagiaire

Source: Le Républicain

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