Un dicton en Chine dit : » ceux qui ne marchent pas sur la grande muraille ne sont pas de braves hommes ». Tant elle est impressionnante et difficile à escalader. C’est pourquoi, une fois arrivé au sommet, votre bravoure est récompensée par une médaille en or.
Cette médaille est certes à acheter (20 RMB), mais elle témoigne le courage et l’endurance de la personne qui la possède. Car il n’est pas donné à tout le monde de gravir les milliers de marches d’escaliers de 898m de hauteur sur 3 km.
C’est par un temps d’été, le samedi 20 juin 2015 que nous avons eu le plaisir de visiter la grande muraille de Chine. Un patrimoine précieux de la nation chinoise. « Juyong guan » est la partie que nous avons foulé pas à pas au nord de la ville de Beijing. Avec des dalles de différentes hauteurs, la montée de la Muraille est très pénible. A chaque tours de guet, les marches s’élèvent en hauteur et le challenge devient de plus en plus compliqué donnant parfois le vertige. Mais dit-on: à cœur vaillant rien d’impossible ! Une vingtaine de personne sur 59 de la délégation ont pu en 1h30 gravir les étapes jusqu’à la grande tour qui surplombe la muraille. Et se sont vu décerner la médaille d’or de bravoure.
Sur 12 500 km, cette partie de la Grande Muraille de Chine, est un passage quasi obligé pour quiconque vient visiter le pays, elle ondule à perte de vue. Elle est un des passages de la grande muraille les plus connus et visités. À environ 60 kilomètres au nord de la région de Beijing, elle couvre une petite partie de la totalité de la grande Muraille qui fait environ 20 000 km sur 8 provinces de la Chine.
De par sa longueur, la Grande Muraille de Chine, nommée « le dragon de dix mille lis » peut être visité sur plusieurs tronçons : Badaling, site le plus touristique, Mutianyu, plus sauvage, ou Simatai, plus authentique. Elle constitue présentement le seul ouvrage construit par l’homme sur une vaste échelle d’un continent, et un exemple parfait d’architecture intégrée au paysage. On raconte même, que la grade muraille est visible depuis la lune.
Un symbole national
Construite en premier lieu pour une fonction militaire afin de défendre la nation chinoise de l’invasion Mongole il y a 5 000 ans par la dynastie Qin,sa construction a continué sous 24 dynasties.
Elle revêt une importance sans pareille comme symbole national de la préservation de la sécurité du pays et de ses habitants.
La Grande Muraille a une signification symbolique incomparable dans l’histoire de la Chine. Son but était de protéger le pays des agressions extérieures, mais elle préserva aussi sa culture contre les mœurs des barbares étrangers. Compte tenu des souffrances qu’à impliquées sa construction, c’est un point de référence majeur pour la littérature chinoise. Ce bien culturel complexe et diachronique est un exemple unique et remarquable d’ensemble d’architecture militaire dont la fonction a répondu pendant 2000 ans à un même impératif stratégique. Mais dont l’évolution illustre à la fois les progrès successifs accomplis en matière de techniques de défense et l’adaptation à des contextes historiques changeants.
La Grande Muraille conserve tous les éléments matériels et spirituels et toutes les informations historiques et culturelles témoignant de sa valeur universelle exceptionnelle. Son système complexe de défense qui englobe murs, forteresses, cols et tours de guet ont été conservés jusqu’à ce jour. Les méthodes de construction propres à des lieux et des époques différents ont été intégralement préservées, tandis que l’importance nationale et culturelle incomparable de la Grande Muraille pour la Chine est toujours reconnue aujourd’hui. L’intégration parfaite de la grande muraille à la topographie, pour former un élément de paysage sinueux, et les concepts militaires qu’elle incarne ont tous été authentiquement préservés.
La rédaction
