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Gouvernance du régime d’IBK : La gestion se fait de scandale en scandale

Plébiscité par le peuple dans son ensemble à l’issu d’un scrutin de deux tours, le président Ibrahim Boubacar Keita incarne aujourd’hui par sa gestion des affaires de l’Etat, la déception pour une grande majorité de ce peuple. Sa gouvernance du pays s’évalue de scandale en scandale. En tout en cas, c’est la lecture que se fait aujourd’hui le peuple dans sa composante majorité.

ibk ibrahim boubacar keita stade 26 mars presidentielle 2013 rpm second tour

Le discours tenu lors de son investiture, en  septembre 2013 était rassurant, voir  promettant jusqu’à ce que le citoyen malien disait de n’a pas se tromper du choix, de celui qui devrait désormais conduire les destinés de notre chère patrie. Celui-ci n’ayant pas fini de célébrer sa joie,  le président IBK le surprend avec un gouvernement composé d’anciens ministres, en souvenance du temps de sa primature. Ainsi, le peuple s’est précipité de s’interroger de savoir quand n’est-il du changement promis par  Ibrahim Boubacar Keita ? Par ailleurs, il est resté sur la faim en prenant un temps d’observation, pensant voire le changement venir.

Le programme de gestion des finances proposées par le tout Premier Ministre d’alors, ainsi que le comportement insubordonné de certains proches du président de la République, ont  rendu la tâche ardue à Oumar Tatam Ly. Celui-ci demeurant longtemps dans l’hésitation à mettre son programme en œuvre, préféra la démission que d’être dans une logique de manipulation et de désobéissance.

La démission justifiée de ce dernier favorise la nomination d’un acteur politique pour conduire un nouveau gouvernement qui devrait se mettre au service du changement  tant promis par le président IBK. M. Moussa Mara déterminé et animé d’une bonne volonté de mieux  faire que son prédécesseur, a été butté à un mur infranchissable. Il s’agit du parti  RMP (parti au pouvoir) avec ces intouchables. Ceux-ci ne tardent pas à mettre  les bâtons sur sa route. Le premier ministre Mara étant de la majorité présidentielle, s’est rendu que ce discours est seulement tenable dans la parole et non dans les faits. D’abord, il va se laisser piéger par l’inoubliable déplacement effectué  à  Kidal.

Ensuite s’en suivra les fameuses déclarations contrariées sur l’achat de l’avion présidentiel. Egalement, c’est sous sa primature, que des ministres proches  au président de la République vont intervenir dans l’achat des équipements militaires, en complicité avec certains opérateurs économiques pour faire des surfacturations, estimées à des milliards de nos francs. Ces montantsfaramineux devraient permettre à ces serviteurs de l’Etat mal intentionnés de s’enrichir davantage. Exerçant sa fonction de Premier Ministre dans un désaveu total de la  majorité présidentielle, Moussa Mara préféra la démission que de consommer  les décisions non émanâtes de lui.

Précédemment  haut représentant du chef de l’Etat dans les négociations des pourparlers inter-maliens d’Alger (Algérie), l’ex Premier Ministre  du président Alpha Oumar Konaré sera supplié d’occuper cette haute fonction de notre exécutif. C’est sous  l’ère de celui-ci que nos braves paysans seront servis par des opérateurs  insouciants  à  des engrais dits frelatés, exposant ainsi des maliens à des graves problèmes de santé.

Cette histoire d’engrais frelatés n’a pas fini d’alimenter  la chronique de la presse nationale, on vient nous effrayer  avec l’attribution calamiteuse des logements sociaux. Vu le rang social  d’une franche importante des bénéficiaires, les  logements sociaux ne s’inscrivent plus dans leur vocation. Jamais dans l’histoire de notre pays,  nous avons  assisté à un scandale, par rapport à une quelconque attribution des maisons sociales.

En définitive, jusqu’ici la gouvernance du pays par le régime du président IBK  marche de mal en pire, rendant presque notre chère patrie invivable.  De ce fait, l’interrogation qui nous vient à l’esprit est : Où en est-il avec le président Ibrahim Boubacar Keita,  un homme de poigne et  grand homme d’Etat, au moment de l’exercice  de la fonction de premier ministre ? Est-elle la même personne, ou une autre ? En gros, c’est la déception totale qu’entrain de causer sa gouvernance au peuple.

Diakalia M Dembélé

Source: L’Informateur

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