Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Goïta: ‘la Cedeao s’est assumée, nous en ferons autant’

Assimi Goïta, le président de la transition malienne s’est montré imperturbable. Dans un discours à la nation lundi, le chef de la junte militaire a appelé les maliens au calme et au grand rassemblement. Le président de la transition malienne a regretté que la CEDEAO n’ait pas fait un examen minutieux de la proposition. Il dit rester toutefois ouvert au dialogue.

« L’heure est au rassemblement de tous les Maliens sans exclusive pour réaffirmer nos positions de principe et défendre notre patrie. Chaque Malienne, chaque Malien où qu’il se trouve, doit se comporter en défenseur des intérêts supérieurs du Mali. Nous mesurons la gravité de la situation. Il revient à chacun de taire les divisions de quelque nature que ce soit et de se retrouver autour de l’essentiel qu’est le Mali, notre patrie. Aussi, j’en appelle à une mobilisation constante et à une résilience face à la situation.» a déclaré d’entrée le leader malien.

S’appuyant sur l’hymne national de son pays, le Colonel rappelle à ses compatriotes que « le chemin qui mène au bonheur est une voie dure et très dure. Toutefois, avec courage et dévouement, nous allons y arriver ».

Assimi Goïta rappelle qu’à l’issue des Assises nationales de la Refondation, il a dépêché une mission interministérielle, le 31 décembre 2021, auprès du Président de la Conférence des Chefs d’État pour expliquer la démarche pour transmettre à la CEDEAO les conclusions assorties d’un chronogramme des élections.

Assimi Goïta veut s’assumer

L’homme fort du Mali regrette que l’organisation sous-régionale n’a pas pris le temps de procéder à un examen minutieux des propositions avant de se prononcer.

« La CEDEAO et l’UEMOA se sont assumées. Nous en ferons autant », a-t-il dit déclarant regretter le caractère illégal, illégitime et inhumain de certaines décisions.

Toutefois, il précise que le Mali reste ouvert au dialogue avec la CEDEAO pour trouver « un consensus entre les intérêts supérieurs du peuple malien et le respect des principes fondamentaux de l’organisation ».

« Notre engagement pour un retour à l’ordre constitutionnel normal, apaisé et sécurisé n’a jamais failli. Nous appelons la CEDEAO, une fois de plus, à une analyse approfondie de la situation de notre pays en plaçant l’intérêt supérieur de la population malienne au-dessus de toute autre considération », a-t-il demandé.

Les autorités militaires maliennes ont décidé de proroger la transition de 5 ans. Lors du sommet extraordinaire d’Accra le 9 janvier, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont infligé de lourdes sanctions économiques et diplomatiques à l’encontre du Mali. Le but étant de les dissuader de se maintenir au pouvoir.

L’indignation et les condamnations sont générales. Alors que le gouvernement malien lui a décidé de rappeler ses ambassadeurs dans tous les pays de la CEDEAO et de fermer les frontières (terrestres et aériennes) avec eux.

La junte a accusé les chefs d’Etat de l’organisation de se faire « instrumentaliser par des puissances extra-régionales aux desseins inavoués ».

 

Source: togobreakingnews.info

 

 

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance