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Formation : UN SAVON « KABAKOUROUNI » DE BONNE QUALITE FABRIQUE LOCALEMENT

Plus de 1000 personnes (femmes et hommes) viennent de suivre une formation de 8 mois en méthodes de fabrication de savon local communément « Kabakourouni ». Les bénéficiaires de la formation, précisément au nombre de 1063 (dont plus de la moitié constituée de femmes) ont reçu samedi leurs attestations de fin de formation. C’était au cours d’une cérémonie organisée dans la cour de l’école fondamentale Mamadou Kounta de Kalabancoro en Commune V de Bamako.

technique fabrication preparation savon
L’événement présidé par l’épouse du président de la République, Mme Keïta Aminata Maïga, s’est déroulé en présence du sous-préfet de Kalabancoro, Mme Cissé Aminata Diallo, d’un représentant du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mahamadou Y. Diallo, de responsables du département de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, des élus locaux de Kalabancoro et d’une foule importante.
La formation a été initiée par l’association « Siguida Yélén » de Kalabancoro. Ses bénéficiaires viennent d’un dizaine de villages : Kalabancoro-Dougoucoro, Niamanan, N’Golobougou, Gouana, Kabala, Tiébani, Missalabougou, Sirakoro Méguétana.
Le choix d’une formation en méthodes de fabrication du savon « Kabakourouni» a été réfléchi. En effet, ce savon artisanal est largement utilisé par les femmes de ces localités dans leurs travaux ménagers au quotidien. Or, le marché malien est inondé d’un savon du même type en provenance de certains pays de la sous-région. Dans la plupart des cas, la qualité de ces détergents laisse à désirer avec des risques de maladies cutanées chez les utilisateurs.
Le formateur en chef, Souleymane Ongoïba, a souligné la pertinence de la formation précisant qu’il est paru nécessaire d’apprendre aux hommes et femmes à fabriquer ce savon d’une qualité supérieure capable de concurrencer ceux qui occupent le marché malien.
Le formateur a noté que notre pays regorgeait d’énormes réserves de matières premières. Celles-ci peuvent être travaillées et raffinées localement avant d’être mises sur le marché. Au-delà du savon local dont il était question, Souleymane Ongoïba a cité l’exemple du beurre de karité à partir duquel il est possible d’extraire de nombreux sous-produits très importants non seulement pour l’alimentation mais aussi pour l’industrie du cosmétique. D’où la nécessité d’intéresser les femmes à la fabrication de ces produits locaux, avec tous les avantages qu’elles pourront en tirer.
« Aider les femmes à exercer des activités génératrices de revenus, c’est aider toute une nation. Car si la femme exerce un métier, c’est toute la famille qui en profite », a souligné le maire de Kalabancoro, Daouda Coulibaly.
Le sous-préfet de Kalabancoro, Mme Cissé Aminata Diallo, a souligné les multiples bénéfices de l’initiative de « Siguida Yélén ». Elle va permettre d’insérer un nombre important de femmes dans le monde du travail grâce à des bénéficiaires qui ont acquis de bonnes techniques dans la fabrication d’un produit dont elles peuvent tirer le maximum de profits financiers.
Le président de « Siguida Yélén », Abdoulaye B. Touré, a rappelé que cette association a déjà mené des actions dans les domaines de la santé, de hygiène et de l’assainissement.
L’épouse du chef de l’Etat a également salué « Siguida Yélén » pour une initiative porteuse d’espoir pour les femmes. La Première dame a surtout assuré les bénéficiaires de tout son appui.
Mh. TRAORE

source : L Essor

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