Édifier l’opinion nationale et internationale sur les difficultés aux quelles les producteurs d’aliments bétail sont confrontés et aussi d’apporter surtout un démenti formel sur les intoxications parues dans les journaux sur le prix des produits, tels sont les objets d’une conférence de presse animée par le président de FE.NA.P.H.A.B. C’était le jeudi 1er mars 2018 à la direction générale de l’industrie sise à Lafiabougou.
A l’entame de ses propos, Fanta Mady Keita président de la fédération Nationale des producteurs d’huile d’aliments de bétails du Mali (FE.NA.P.H.A.B) a édifié les professionnels de médias sur la situation qui prévaut au sein de la dite fédération et les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
Implantées dans presque toutes les zones cotonnières du Mali et depuis 2009, les différentes unités de la FENAPHAB emploient directement et indirectement 10.000 personnes dont 2.000 femmes pour le bien être des maliens.
Concernant les informations dans les journaux accusant la FENAPHAB d’avoir vendu la tonne de l’aliment bétail à 180.000FCFA, la fédération à travers son président dément catégoriquement cette allégation. « Nulle part en république du Mali, le tourteau qui se vend à 180.000F, mais il peut y avoir des éleveurs qui achètent dans les unités moins cher puis se convertir en revendeur qui ne sont pas dans notre fédération. Nous répondons à l’aliment de bétail produit dans des unités membres de notre fédération et de Carreaux-usine» a expliqué Sidiki Diabaté Secrétaire Général de la FENAPHAB. Ensuite, il répond à ses détracteurs de sa fédération de s’informer davantage sur les prix consensuels reconnus par tous que de salir leur réputation.
Parlant des difficultés quotidiennes qui coupent le sommeil de l’ensemble des producteurs de l’aliment bétail, le président de la FENAPHAB et son secrétaire général ont touché du doigt au cout très élevé de l’électricité, de la cherté de coton graine. A ce niveau, ils accusent la CMDT et l’APCAM d’avoir cautionné et appuyé cette situation et qui leurs revendent très chère ce même produit.
« Il ya 10 ans, nous achetions la tonne de la graine à 12.000F et aujourd’hui à 108.560F. Face à cette flambée de prix, nous avons interpelé l’Etat et malheureusement nos demandes n’ont pas été répondues, et on est obligé de vendre l’aliment bétail à différents prix et à différentes régions » a-t-il conclu Sidiki Diabaté secrétaire général de la FENAPHAB.
Korotoumou Coulibaly
Stagiaire