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Fin prématurée de campagne à la COMANAV

Malgré l’acquisition d’une flotte légère, la campagne de transport (2015-2016) de la compagnie malienne de navigation n’aura pas connu un prolongement significatif comme l’espéraient les responsables et travailleurs de la Société.

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Le niveau très bas des eaux du fleuve Niger et surtout la situation d’insécurité en sont les principales causes.

A propos, Mme Dembélé Goundo Diallo PDG de la Comanav a accepté de répondre à nos questions.

 

26 Mars : La Comanav, à travers vous et vos collaborateurs a lutté pendant plusieurs années afin d’être dotée d’une flotte légère. Ce qui est acquis depuis maintenant 1 an.

 Pouvez-vous nous expliquer les raisons de cette bataille (en partie gagnée) et les chances qui vous ont été offertes à, travers l’acquisition de cette flotte légère ?

 

Mme Dembélé G. Diallo : Effectivement la COMANAV a vivement souhaité pendant près de deux décennies l’acquisition de bateaux à faible tirant d’eau (flotte légère).

Depuis un an, deux sont acquis sur un besoin de 23 bateaux.

Ce vœu ardent répond à un souci de renouvellement et d’adaptation de la flotte. Vous comprendrez aisément qu’il s’agit de l’état de la flotte et des conditions de navigabilité du fleuve Niger.

En somme l’acquisition d’une flotte au niveau de la Comanav est vitale pour la campagnie à cause de  la vétusté et l’obsolescence de la flotte actuelle dont l’âge moyen dépasse les 40 ans, l’ensablement continu et l’envasement du fleuve Niger, l’insuffisance des pluies et des crues.

 

26 Mars Quel avantage  avez-vous tiré de ces 2 petits bateaux ?

 

Mme Dembélé G. Diallo : La mise en service des deux nouveaux bateaux à prouvé à suffisance que la COMANAV maîtrise son sujet. Pour preuve, si le taux de remplissage global des bateaux courriers (transport de passagers) était d’environ 18%, celui des nouveaux bateaux dépasse les 95% quand bien même ils n’ont pu être exploités que sur une courte distance (seulement jusqu’à Tombouctou).

Ces bateaux ont donc redonné l’envie de voyager à nos concitoyens.

 

26 Mars : La Comanav espérait qu’avec cette flotte, elle prolongerait sa Campagne de transport. Mais, déjà en Janvier 2016  vous envisager d’effectuer votre dernier voyage .Pour quoi ?

 

Mme Dembélé G. Diallo : Effectivement nous prévoyons notre dernier voyage en fin janvier 2016 pendant que les nouveaux bateaux peuvent encore voyager entre Tombouctou et Gao. Cette fin prématurée de la campagne est due à la situation sécuritaire dans le nord de notre pays.

 

 

26 Mars : D’aucuns pansent que, vos 2 nouveaux bateaux sont réservés aux plus riches, parce que les frais de transport à bord de ces navires coûteraient trop cher. Qu’en pensez-vous ?

 

Mme Dembélé G. Diallo : Ce que vous dites là est relatif. C’est vrai que certains clients estiment que les frais de transport à bord des nouveaux bateaux sont élevés, mais ils sont nombreux aussi, les passagers qui pensent qu’ils sont au contraire très raisonnables.

En tout état de cause, les prix sont fixés en fonction des coûts, du confort et du gain de temps.

Soyez assurés qu’après cette première année d’exploitation, l’analyse des coûts réels conduira à un réajustement des prix de transport des nouveaux bateaux.

 

 

Source : 26 Mars

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