La ville de Djenné accueillera du 6 au 8 octobre 2017, la 2 e édition du Festival international de Djenné (FID) sur le thème “paix et la réconciliation nationale”. Le parrain de l’événement sera Modibo Diarra et Djébou Ndiaye la marraine. Sponsorisé par l’Espoir de Demain (EDS). Mais les organisateurs attendent toujours les engagements pris par certains ministres tardent à être honorés du fait de certains de leurs collaborateurs. Il s’agit du ministre du Tourisme, Nina Walet Intallou, du ministre de la Jeunesse, Amadou Koita, du ministre de la Réconciliation national, Mohamed El Moctar.
En prélude de la 2e édition du Festival international de Djenné, les organisateurs ont animé le 27 septembre 2017 à la mairie de la Commune I un point de presse pour faire le point des préparatifs et évoquer l’importance dudit festival pour le développement socio-économique de la ville de Djenné. La conférence a été animée par le directeur du FID, Sinédia Coulibaly et Ismaïlla Boïté, chargé des finances du FID.
Le directeur du FID a rappelé que depuis la crise de 2012, la Djenné a perdu des activités du tourisme. “Actuellement, on compte à peu près 100 touristes par an. Alors qu’avant la crise, elle pouvait recevoir plus de 20 000 touristes par an”, a-t-il regretté.
Le conférencier a soutenu que ce festival va contribuer au développement de la ville de Djenne en attirant de nouveau, les touristes. Pour cette 2e édition, plusieurs activités sont prévues, entre autres, la lecture du Coran, les défilés de mode, les danses traditionnelles, la foire artisanale, des visites touristiques, des conférences débats. Et d’ajouter que les deux activités phares du festival sont la chasse collective organisée par les jeunes et la course de pirogue qui opposera les hommes mariés aux célibataires.
Il a lancé un appel à tous les partenaires potentiels pour soutenir la culture. A moins d’une semaine de l’événement, les organisateurs peinent à réunir les 21 millions de F CFA nécessaires à sa bonne tenue. Et, pour cause, les engagements pris par certains ministres tardent à être honorés du fait de certains de leurs collaborateurs.
Cheick Hassane
Source: La lettre du Mali