Le samedi dernier, les praticiens de la médecine traditionnelle organisent un événement au Parc national du Mali et visitent une parcelle de plantes. En marge de cette visite, Ferid NANDJEE nous a accordé un entretien sur la parcelle des plantes médicinales au Parc national du Mali.
Mali24:Bonjour M. Ferid NANDJEE, vous êtes le Représentant diplomatique du Réseau Aga Khan de développement pour l’Afrique de l’Ouest. Ce samedi, les praticiens de la médecine traditionnelle organisent un événement au Parc national du Mali et visitent une parcelle de plantes. Pourquoi ?
M. Ferid NANDJEE : Lorsque le Trust Aga Khan pour la Culture (AKTC) a aménagé ce parc, cet espace a été réservé à la préservation des essences médicinales que l’on pouvait retrouver dans la nature mais dont certaines étaient même menacées par les feux de brousse et les coupes abusives de bois. Ainsi plusieurs dizaines d’arbres en voie de disparition ont pu retrouver une nouvelle vie ici, dans ce parc.
A quoi servent-ils aujourd’hui ?
M. Ferid NANDJEE : A deux choses essentiellement. D’abord pour aider les professeurs et les chercheurs dans les recherches scientifiques. Ils n’ont plus à effectuer des dizaines, voire des centaines de kilomètres pour rechercher des plantes qui se trouvent Bamako même, dans ce parc. Ensuite, ces plantes font l’objet de campagne de sensibilisation de jeunes pour la préservation de la richesse de la flore au Mali. Donc, ce jardin a un rôle éminemment écologique.
Il y a aussi des stands…
M. Ferid NANDJEE : Effectivement ! La société de médecine traditionnelle sous la conduite du Pr KOUMARE a invité les guérisseurs traditionnels à un exposé de deux jours sur leurs médicaments. Il y aura tout de suite des conférences-débats sur les opportunités qu’offrent ces produits et la nécessité de la préservation des plantes médicinales en particulier et de l’environnement au Mali en général. Toutes ces activités sont initiées M. Samuel SIDIBE, le DG du PNM.
Propos recueillis par Modibo FOFANA
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