Le président du Pôle politique du consensus (PPC), Jeamille Bittar, a échangé mercredi dernier avec les hommes de médias sur plusieurs questions vitales de la vie de la nation. Il s’agit, entre autres, de l’expulsion de l’ex-chef du bureau de la Minusma à Kidal, du Dialogue national inclusif (DNI).
Dans ses propos liminaires, le président du PPC a salué la décision du président de la République, à travers le gouvernement, de déclarer le chef du bureau de la Minusma à Kidal, Christophe Sivillon «persona non grata», suite aux propos inacceptables qu’il a tenus, à l’occasion du dernier congrès du MNLA à Kidal. Selon Jeamille Bittar, cette décision a permis d’apaiser les cœurs et les esprits des uns et des autres, estimant que le Mali reste «Un et indivisible». Pour le président du PPC, des décisions doivent être aussi prises en ce qui concerne le statut de la ville de Kidal. «La ville Kidal ne pourrait pas être une base militaire étrangère en République du Mali. À cet effet, un espace devrait être dédié à ces forces de la Minusma et de Barkhane hors de la ville de Kidal», a souhaité Jeamille Bittar. Et le leader politique de rappeler que Kidal reste une capitale régionale comme tant d’autres, ajoutant que s’il devrait y avoir présence militaire, ce serait les Forces armées maliennes.
Quant au Dialogue nationale inclusif, le président Bittar a rappelé que son regroupement a participé à toutes les phases précédentes du processus, assurant que la participation du PPC sera donc effective à la dernière étape. Aux sceptiques, il leur a demandé d’accorder le bénéfice du doute à la réussite du DNI, invitant l’ensemble des acteurs à rejoindre le bateau de la reconstruction de notre nation.
Aboubacar TRAORÉ