Les épreuves de l’examen du Diplôme d’études fondamentales DEF ont débuté ce lundi 16 Août 2021 au Mali. Plus de 230 000 candidats doivent participer à ces évaluations qui couronnent le cursus fondamental. Cette session 2021 intervient alors que les enseignants signataires du 15 octobre 2016 ont décidé de boycotter tous les examens de fin d’année. Les autorités en charge de l’éducation assurent que des dispositions ont été prises pour le bon déroulement de l’examen.
« Toutes les dispositions ont été prises pour le bon déroulement du DEF sur l’ensemble du territoire et dans le camp des réfugiés de M’berra ». Cette déclaration est du directeur du centre national des examens et concours. Mohamed Maïga également des mesures pour sauver l’année scolaire. « 231 mille 895 candidats sur l’ensemble du territoire national plus les réfugiés de Mauritanie.. Il y a 1794 centres», indique-t-il «Toutes les dispositions sont prises au niveau de chaque académie pour renforcer la sécurité et pour choisir des centres faciles à sécuriser pour pouvoir effectuer l’examen sans problème. »
Du coté de la synergie des syndicats d’enseignants signataires du 15 octobre 2016 on affirme que le boycott sera total. Les syndicalistes invitent leurs militants à ne pas participer ni aux secrétariats et ni aux corrections des fiches d’examen. « Nous avons décidé de boycotter l’ensemble des examens de fin d’année. Nous sommes confortés dans notre position. Les enseignants vont rester à la maison et observer de loin cette situation désastreuse que le gouvernement de transition est en train d’organiser à l’école », déclare Ousmane Almoudou, porte-parole des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. Et le porte-parole d’ajouter « nous n’avons pas une revendication. Nous demandons une application de nos lois ».
Ce bras de fer se tient au moment où la commission de suivi de l’accord pour une école apaisée et performante demande aux autorités de sanctionner les contrevenants aux examens.
Source : STUDIO TAMANI