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Enquête Dupont-Verlon: les pièces déclassifiées sur le bureau du juge [exclusivité]

 

Combo picture of the two Radio France International journalists Dupont and Verlon, who were killed by gunmen in northern Mali

Après de longs mois d’attente, le juge antiterroriste français Jean-Marc Herbaut, en charge de l’enquête sur l’assassinat de nos confrères de RFI, la journaliste Ghislaine Dupont et le technicien de reportage Claude Verlon, à Kidal dans le nord du Mali en 2013, peut à présent consulter les documents du ministère de la Défense relatifs à l’affaire. Ces documents viennent d’être déclassifiés et transmis au juge.

Comme il l’avait annoncé, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rangé à l’avis de la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) concernant l’enquête sur l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.

La Commission, qui avait reçu l’ensemble de la documentation relative à l’affaire le 22 décembre dernier, a statué sur 175 pièces fournies par le ministère, autorisant la déclassification d’une bonne partie de ces documents.

100 nouvelles pièces

Les documents déclassifiés sont arrivés mercredi à la mi-journée sur le bureau du juge antiterroriste Jean-Marc Herbaut. Il s’agit de télégrammes, de photos, de notes de renseignement. L’ensemble est issu de trois services :

Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE),
Direction du renseignement militaire (DRM),
Direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD).

Les membres de la CCSDN se sont penchés sur des centaines de pages de documents et ont donc demandé la déclassification de certaines de ces archives. « Cent documents confidentiels défense ont été déclassifiés », assure le ministère de la Défense.

Accélérer l’enquête

Soixante-quinze pièces restent donc secrètes, car la Commission a émis un avis défavorable à leur déclassification. Et dans les documents transmis, plusieurs paragraphes ont été effacés. L’idée est en principe de protéger les modes d’action de l’armée et de ne pas compromettre ses opérations futures.

Mais le juge disposera cependant, désormais, d’une vision plus large de ce qui a pu se passer autour du 2 novembre 2013 à Kidal. Cette déclassification devrait donc permettre d’accélérer la procédure.

Le juge peut enfin demander à entendre les militaires français qui apparaissent dans le dossier ou réclamer des précisions sur tel ou tel point. Et ainsi demander à avoir accès à d’autres documents sensibles.

Source : RFI

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